L'Angleterre des origines à 399 |
vers - 950 000/-850 000 (Pléistocène)
Traces de pas d'Happisburgh : des traces fossilisées sont découvertes en 2013 sur une plage du Norfolk. Des hommes (homo erectus) vivent dans la partie sud de l’Angleterre qui est encore rattachée au continent.
vers - 700 000
Plus ancienne trace humaine connue sur le site de Londres : un silex.
Silex de Pakefield, dans la banlieue de Lowestoft (Suffolk).
vers - 500 000
Homo heidelbergis de Boxgrove (Sussex).
vers - 420 000
« Lance de Clacton » (Clacton Spear) : plus ancien outil en bois travaillé connu, il a été façonné dans du bois d’if et mesure 38,7 cm de long (découvert en 1911 à Clacton-on-Sea, dans l’Essex ; aujourd’hui exposé au National History Museum de Londres).
vers - 200 000
La glaciation chasse les premiers hommes vers le sud, hors des « îles » Britanniques.
Homme de Swanscombe (Kent).
vers - 110 000
Retour possible des hommes, des chasseurs de Néandertal, en Angleterre (silex trouvés à Dartford, Kent).
vers - 65 000
Traces attestées avec certitude de la présence des Néandertaliens dans les « îles » Britanniques.
vers - 60 000
Début d’une nouvelle glaciation.
vers - 35 000/- 30 000
Arrivée des premiers Homo sapiens.
vers - 31 000
« Dame de Paviland » : squelette masculin d’Homo sapiens découvert en 1823 dans une grotte du sud du pays de Galles (péninsule de Gower), Goat’s Hole Cave ; première trace connue d’inhumation en Europe occidentale.
entre - 22 000 et - 13 000
La glaciation devient extrême (maximum glaciaire vers - 20 000). Les hommes se réfugient plus au sud des « îles » Britanniques.
vers - 13 000
Retour des hommes : grotte de Gough, près de Cheddar (Somerset).
vers - 12 700
Dans la grotte de Gough, des hommes se seraient servi de crânes humains comme coupes dans lesquels boires.
vers - 12 500
Plus ancienne gravure paléolithique de Grande-Bretagne connue dans une caverne du sud du Pays de Galles, Cathole, sur la péninsule de Gower : il s’agit d’un renne stylisé, de 15 centimètres sur onze.
vers - 12 000
Disparition des derniers mammouths.
vers - 10 000
Fin de la glaciation.
vers - 9300
Début de l’occupation du site mésolithique de Star Carr, au sud de Scarborough (North Yorkshire). Il abrite la plus ancienne structure d’habitation connue en Grande-Bretagne.
- 8822
Le carbone 14 atteste la présence humaine à Stonehenge.
entre - 8000 et - 5500
Le réchauffement progressif conduit à une phase de climat tempéré froid où la forêt boréale de pins constitue la couverture végétale typique.
vers - 7600
« Howick House », site de la côte du Northumberland longtemps considéré comme la « plus ancienne maison britannique » (jusqu’en la découverte de Star Carr).
vers - 6700
La Grande-Bretagne est séparée du reste de l’Europe par la formation de la Manche, désormais reliée à la mer du Nord. Le Pas de Calais est submergé par la montée des eaux consécutive à la fonte des grands glaciers.
entre - 5500 et - 2000
Les forêts à base de pins laissent la place à la domination du chêne et du hêtre.
vers - 4000
Des sédentaires venus du nord-est s’installent en Angleterre, créant des clairières de culture et d’élevage ; le Wiltshire, les Costwolds, mais aussi le comté de Derby et même le Yorkshire les ont accueillis.
vers - 3807/- 3806
Construction dans l’actuel Somerset de la piste en bois de « Sweet Track » : permettant de traverser une zone marécageuse, cette chaussée mesure près de deux kilomètres de long.
vers - 2400
Première phase de construction sur le site de Stonehenge : le monument se limite à une aire circulaire (diamètre environ 100 mètres), entourée d’un fossé et doublée à l’intérieur par un cercle de 56 fosses ; on y accède par un portique en bois marqué par un menhir extérieur placé dans l’axe.
Construction d’un tertre funéraire de 40 mètres de haut à Silbury Hill (Wiltshire).
vers - 1900
Deuxième phase à Stonehenge : des populations de culture campaniforme dressent un double cercle de menhirs et élargissent l’entrée.
après - 1700
Troisième phase de Stonehenge : de nouveaux menhirs (certains atteignant un poids de 50 tonnes) sont disposés en quatre cercles concentriques, les blocs extérieurs portant un linteau, et ceux du cercle intérieur formant un fer à cheval ouvert face à l’entrée
période préceltique
Nombreuses colonies d'Ibères venus d'Espagne et de Ligures venus des régions rhénanes ou des côtes sud de la Manche.
Les Pretani débarquent en Angleterre.
vers - 600
Des Celtes (les Goidels) arrivent en Angleterre puis passent en Irlande.
vers - 550
D’autres Celtes (Bretons de la civilisation de la Tène) arrivent à leur tour en Grande-Bretagne. Les Pretani sont refoulés vers le nord où ils deviennent les Pictes.
entre - 500 et - 300
Les Bretons développent l'agriculture ; langue gauloise. Les principales tribus sont les Brigantes (dans la région de York), les Ordovices (Chester), les Iceni (Fens), les Dobuni (Devon), les Domoni (Cornouailles) et les Cornovii (Galles).
IVe s. avant J.-C.
Voyage du géographe et astronome grec de Marseille Pythéas jusqu’aux Shetland et Féroé.
vers - 200
Débarquement de tribus belges : Cantii (Kent), Durotriges (Dorchester), Silures (Sud-Gallois), Catalauni (Chiltern Hills), Trinobantes (Colchester).
- 55
en juillet
Le général romain Jules César prépare dans le nord de la Gaule une expédition contre l’île de Bretagne, afin d’impressionner les Britanni. L’opération est ajournée à cause des multiples escarmouches et des sabotages des Morins.
de août à septembre
Echec d’un raid de César en Bretagne, la flotte ayant été détruite par une tempête. Au retour en Gaule, la lutte reprend avec les Morins. César est néanmoins attentif à l’emploi de chars de combat par les habitants.
- 54
début juillet
L’armée romaine de Jules César franchit la Manche pour tenter une deuxième invasion de l’île de Bretagne : la flotte débarque les troupes à Pegwell Bay, sur l’île de Thanet, au nord-est du Kent. Les tribus bretonnes forment une alliance sous la direction de leur chef le plus puissant, le roi Cassivellaunus, issu probablement de la tribu des Catuvellauni.
22 juillet
Jules César écrase les Bretons au cours d’une bataille.
en septembre
Fin de la tentative de conquête de l’île de Bretagne. Malgré le succès de l’entreprise, César se retire en Gaule après avoir obtenu la soumission du chef Cassivellaunus et avoir installé comme roi allié Mandubracius. Malgré une forte tempête, les Romains ramènent en Gaule des otages, des gages financiers et des promesses d’alliances.
vers - 40
Chassé de Gaule par les victoires de César, le roi des Belges Atrébates, Comnios, s’installe dans le sud de l’île de Bretagne, où il forme un second petit royaume atrébate.
5
Rome reconnaît comme roi de l’île de Bretagne Cunobelinos, le roi des Catuvellauni.
vers 8
Deux souverains du centre de l’île de Bretagne, Dumnovellaunus (peuple des Coritani) et Tincomarus (Atrébates), se réfugient à Rome où ils demandent l’aide de l’empereur Auguste contre les habitants qui les ont chassés. Eppillus devient roi des Atrébates.
9
Dans le sud-est de l’île de Bretagne, le roi Cunobelin des Catuvellauni attaque les Trinovantes et conquiert Camulodunon [aujourd’hui Colchester, en Essex].
vers 10
Mort du roi des Atrébates, Tincommius. Son frère Verica lui succède.
vers 35
Décès du prince catuvellauni Epaticcus, qui gouverner la région de Calleva Atrebatum [Silchester, Hampshire] pour son frère le roi Cunobeline.
40
L’empereur Caligula prépare une expédition contre l’île de Bretagne, mais, parvenu à Boulogne, renonce à embarquer.
vers 40/41
Décès du roi Cunobeline des Catuvellauni. Ses deux fils, Caratacus et Togodumnus lui succèdent sur tout le sud-est de l’île.
43
?
Caratacus et Togodumnus chassent de son trône le roi atrébate Verica, fils de Tincommius, qui demande alors l’aide de Rome.
en été
L'empereur romain Claude envoie une expédition menée par Aulus Plautius contre la Bretagne. Seuls les Durotriges du Dorset tentent, sans succès, de s'opposer à l'avance romaine. La frontière est fixée au nord de la fosse Way (d'Exeter à Lincoln).
dans l’année
Fondation de la première cité romaine de Bretagne : Camulodunom [aujourd’hui Colchester, au nord-est de Londres].
43 ou 50
Les Romains fondent la cité de Londonium [Londres].
47
Les légions de Claude ont mis moins de trois ans à soumettre les habitants de l’île. Toutefois, les Romains ne dépassent pas la ligne Carlisle-Newcastle.
51
Caratacus est vaincu au pays de Galles. La reine Cartimandua, chef des Brigantes, le trahit et le livre à Rome.
58
Les Romains soumettent les Icéniens (Iceni) de l’actuel comté de Norfolk.
vers 58
Etablissement de la forteresse de Viroconium, abritant la 14e légion [aujourd’hui à Wroxeter, près de Shrewsbury].
59
Suétonius Paullinus est nommé gouverneur de l'île de Bretagne.
60
Le roi Prasutagus, de la tribu Icéni [Norfolk] lègue la moitié de son royaume à l’empereur romain. Mais les fonctionnaires romains veulent s’emparer de tous ses biens : leurs soldats flagellent sa veuve Boudica et violent ses filles. Les Icéni décident alors de se révolter : la reine fait massacrer plusieurs milliers de Romains.
61
Boudica s’empare de Verulamium [près de l’actuelle Saint Albans], mais est finalement vaincue à Mancetter par les 10 000 soldats de C. Suet Paulinus qui mate la révolte. Selon la légende, Boudica se serait empoisonnée en voyant ces hommes mourir par milliers au cours de cette sanglante bataille.
Agricola (21 ans) devient tribun militaire en Bretagne.
Paulinus incendie des forêts de bretonnes pour anéantir un concile druidique et ses spectateurs.
62
Suétonius Paullinus n'est plus gouverneur de Bretagne.
vers 63
Selon la tradition Joseph d’Arimathie serait le premier chrétien à poser le pied en Grande-Bretagne. Il se serait rendu à Glastonbury.
69
Une révolte éclate dans l’île de Bretagne contre la reine des Brigantes, Cartimandua, que Rome a imposée. Le mouvement est mené par son ancien époux Venutius.
70
Agricola commande une des légions de Bretagne.
Construction d’un amphithéâtre romain à Londres. L’enceinte mesure 100 mètres de long pour 85 m de large.
vers 70
Les Romains construisent un premier système de défenses pour se protéger des tribus calédoniennes. Long de 100 kilomètres, il s’étend du sud-ouest (Clyde) au nord-est (au sud d’Aberdeen). Il est parsemé de forteresses, de tours de guet et de fortins.
71
Début de la deuxième guerre de Bretagne : les Romains construisent dans le nord de l’Angleterre une forteresse appelée Eburacum [aujourd’hui York], siège de la Légio X Hispana. A Stanwick, les Romains du gouverneur Cerialis sont vainqueurs des Brigantes révoltés.
77 ou 78
Agricola est nommé gouverneur de la Bretagne. Il met fin à l’Etat vassal des Brigantes.
79
Première expédition d’Agricola contre la Calédonie, d’où les peuples locaux lancent d’incessantes incursions vers le Sud. Les légions romains franchissent la Tyne.
80
La campagne militaire romaine menée par Agricola dans le nord de la Bretagne atteint le la Clyde et le Forth [entre Glasgow et Edimbourg] et le Firth of Tay [vers Perth]. Il élève des forts pour protéger l’ « isthme étroit » qui sépare la Clyde et le Forth et rejette les Caledonii au nord de cette ligne, « comme dans une autre île ».
Douvres devient le siège du commandement de la « flotte de Bretagne », et Folkestone peut-être la résidence de son chef.
Début du recrutement de forces auxiliaires indigènes.
vers 80
Construction d’un barrage sur la Frome destiné à l’approvisionnement de Durnovaria (l’actuelle Dorchester).
82
En Ecosse, une attaque générale des Caledonii et de leurs alliés, conduits par Calgacus, aboutit au massacre de nombreux soldats de la IXe Légion.
83
en automne
Septième et dernière expédition d’Agricola jusqu’en Calédonie (Ecosse) : défaite des Ecossais du chef Calgacus à la bataille du Mont Graupius (mal identifiée, peut-être proche de Stonehaven, dans l’Angus). Selon Tacite, les Calédoniens auraient perdu 10 000 hommes et les Romains 360. Toutefois, malgré cette victoire, les Romains renoncent à s’emparer des Highlands. Calgacus parvient à s’enfuir.
84 ou 85
Fin du gouvernement d'Agricola et de la deuxième guerre de Bretagne.
97 ou 98
Tiberius Avidius Quietus devient gouverneur de l’île de Bretagne. Il succède à Publius Metilius Nepos.
Ier s.
Pline atteste la présence de Bretons (britanni) dans l'actuel Ponthieu (Gaule).
vers 100
Etablissement d’un fort romain à Londres.
vers 101
Lucius Neratius Marcellus succède à Tiberius Avidius Quietus comme gouverneur de l’île de Bretagne.
115
Une révolte éclate dans l’île de Bretagne : la garnison d’Eburacum [York] est massacrée.
de 119 à 120
Hadrien se rend dans en Bretagne à la demande du gouverneur Quintus Pompeius Falco. L’empereur installe dans l’île la légion VI Victrix afin de mâter une rébellion locale.
vers 120
Construction de l’un des plus anciens canaux d’Angleterre : le Foss Dyke relie la rivière Trent de Torksey à Lincoln.
122
en juin ou juillet
L’empereur Hadrien débarque dans l’île de Bretagne. Il charge le gouverneur Aulus Platorius Nepos de construire dans le Nord un mur pour défendre l’empire contre les attaques des Pictes.
fin d’année
L’empereur Hadrien quitte la Bretagne, traverse l’ouest de la Gaule et arrive en Hispanie, à Tarraco [aujourd’hui Tarragone.
124
Construction sur le mur d’Hadrien du fort de Vercovicium [aujourd’hui fort de Housesteads, au nord de Bardon Mill, Northumberland].
vers 128
Après six ans de construction, le mur d’Hadrien est achevé, séparant la Bretagne romaine des attaques des Pictes de Calédonie. Long de 117 kilomètres, il relie l’embouchure de la Tyne au golfe de la Solway. Haut en moyenne de 4,5 m, il se compose principalement d’un rempart de pierres dans la partie orientale et d’une palissade en bois à l’ouest. Seize forts sont répartis sur son parcours tous les 5 à 8 kilomètres, tandis qu’une route stratégique longe le rempart sur toute sa longueur. Ce mur laisse aux Calédoniens toute l’Ecosse, mais aussi une bonne partie du Northumberland. Il sera régulièrement renforcé.
vers 130
Viroconium [aujourd’hui à Wroxeter, près de Shrewsbury] est la quatrième plus grande ville d’Angleterre : s’étendant sur soixante-dix hectares, elle abrite plus de 15 000 habitants.
vers 132
Des marchands construisent des commerces à l’extérieur des forts du mur d’Hadrien afin de proposer des biens et services aux soldats (y compris des maisons closes).
132 ou 133
Révolte des Juifs de Judée : Hadrien charge le gouverneur de Bretagne Julius Severus de mener la guerre en Orient.
vers 134
Publius Mummius Sisenna devient gouverneur de l’île de Bretagne.
138
Dans le nord de l’île de Bretagne, des Brigantes non soumis à l’autorité romaine franchissent le mur d’Hadrien pour ravager le district de Genunia. Antonin envoie sur place un nouveau gouverneur, Quintus Lollius Urbicus, qui parvient à repousser les agresseurs.
139
Le gouverneur de l’île de Bretagne Quintus Lollius Urbicus lance la construction d’un nouveau mur séparant la partie sous domination romaine de la Calédonie. Située bien plus au nord que le mur d’Hadrien, le « mur d’Antonin » relie la Clyde à l’Ouest au golfe du Fort à l’Est.
141
Quintus Lollius Urbicus lance une campagne militaire au nord du mur d’Hadrien, étendant le territoire romain jusque la ligne Clyde-Forth : conquête des territoires des Selgovae au centre des Lowlands et de celui des Votadini plus à l’Est (sur la mer du Nord).
142
Achèvement du mur d’Antonin, construit 120 kilomètres plus au nord que le mur d’Hadrien : long de 63 kilomètres, il relie le site actuel d’Old Kilpatrick sur le Firth of Forth à Carriden sur le Firth of Forth. 19 grands forts sont établis sur sa longueur. Grâce au succès dans l’île de Quintus Lollius Urbicus, l’empereur Antonin reçoit pour la seconde fois le titre d’ « imperator ».
143
Le gouverneur romain de l’île de Bretagne Quintus Lollius Urbicus écrase la révolte des Brigantes [dans l’actuel Yorkshire].
150
L’armée romaine compte 400 000 hommes. Dix légions (55 000 hommes) et 140 unités auxiliaires (80 000 hommes dont la moitié en cavaliers) sont basées dans les Balkans et les régions danubiennes, 50 000 légionnaires et auxiliaires en Bretagne, 45 000 en Germanie inférieure et Germanie supérieure, 20 000 hommes en Egypte, 10 000 en Afrique et Numidie.
154
Nouvelle révolte des Brigantes en Bretagne.
155
La révolte des Brigantes conduit les troupes romaines à abandonner provisoirement le mur d’Antonin pour se retirer derrière le mur d’Hadrien. Le gouverneur Julius Verus doit faire appel à des renforts de Germanie pour mater le soulèvement.
de 155 à 158
Révolte en Basse-Ecosse.
vers 160
Constamment sous la pression des attaques pictes, le mur d’Antonin est définitivement abandonné. Le mur Hadrien redevient la frontière nord de l’Empire romain.
161
Marcus Statius Priscus est nommé gouverneur de la Bretagne romaine.
181
Nouvelle révolte en Basse-Ecosse.
184
Des cohortes recrutées en Bretagne et menées par Artorius Castus répriment une révolte en Armorique (Gaule).
187
Pertinax (futur empereur) n’est plus gouverneur de l’île de Bretagne. Les troupes ne supportaient plus les excès de sa discipline.
193
au printemps
Trois armées romaines proclament chacun un empereur : les contingents gaulois de Bretagne [Grande-Bretagne] se prononcent pour le légat des légions impériales en ce pays, Decius Clodius Albinus. Pour sa part, Caius Pescennius Niger est proclamé empereur par l’armée de Syrie et Lucius Septimus Severus (Septime Sévère) par celle d’Illyrie.
en juin
A Rome, Septime Sévère se fait reconnaître empereur par le Sénat.
194
Septime Sévère offre à Clodius Albinus les titres de césar (héritier présomptif de l’Empire) et de consul. Il s’engage également à l’associer à son pouvoir en lui donnant autorité particulière sur la Gaule, la Bretagne et l’Espagne. Clodius Albinus accepte.
195
A l’issue d’une campagne contre les Parthes, Septime Sévère se retourne contre Clodius Albinus, qu’il fait proclamer ennemi public par le Sénat.
196
Clodius Albinus quitte l’île de Bretagne pour affronter Septime Sévère : il traverse la Manche avec ses légions (40 000 hommes). Il parvient à battre les armées de Germanie commandées par Virius Lupus.
hiver 196-197
Après avoir regroupé ses forces sur le Danube, Septime Sévère marche sur la Gaule à la tête de son armée.
197
début d’année
Septime Sévère bat une première fois les forces de Clodius Albinus à Tinurtium [aujourd’hui Tournus, en Bourgogne]. L’armée de Bretagne se retire en direction de Lugdunum [aujourd’hui Lyon].
du 19 au 20 février
Bataille de Lugdunum : l’empereur Septime Sévère, à la tête des légions de Pannonie, d’Illyrie, de Mésie et de Dacie, remporte près de la grande cité de Gaule une victoire décisive sur l’usurpateur Clodius Albinus, qui tentait de s’emparer du pouvoir impérial avec ses trois légions de Bretagne et celle de Tarraconaise (en Hispanie). Les deux armées étaient de taille égale (entre 55 000 et 75 000 hommes dans chaque camp selon Dion Cassius, mais ce nombre est sans doute exagéré) et les pertes sont lourdes de part et d’autre. Une grande partie de l’armée bretonne, coincée au confluent de la Saône et du Rhône a été massacrée. Clodius Albinus aurait réussi à fuir le champ de bataille avant de se donner la mort à Lugdunum. Selon d’autres sources, il aurait été capturé et exécuté par ses ennemis dans la ville ou tué par ses propres soldats ou un esclave (Septime Sévère fera piétiner sa dépouille par son cheval ; le cadavre sera décapité, son corps déchiqueté par des chiens et jeté dans le Rhône et sa tête envoyée à Rome). La ville de Lugdunum est livrée au pillage des soldats de Septime Sévère et incendiée : environ 5 000 habitants sont tués. La répression s’abat en Gaule et en Hispanie sur les soutiens de Clodius Albinus, notamment des sénateurs. La défaite de Clodius Albinus entraîne un affaiblissement des forces romaines dans l’île de Bretagne.
208
L’empereur Septime Sévère, accompagné de ses fils Caracalla et Geta, débarque dans l’île de Bretagne à la tête d’une armée de 40 000 hommes afin de sécuriser la frontière nord de l’Empire contre les barbares calédoniens.
de 208 à 210
Septime Sévère fait réparer et renforcer le mur d’Hadrien, construit entre l’Angleterre et l’Ecosse. Avec ses fils Geta et Caracalla, il mène une expédition contre les Caledonii/Pictes, atteignant sans doute le Moray Firth. Mais, comme auparavant, aucune installation stable n’a lieu et, en raison des lourdes pertes, les Romains sont contraints de se retirer une nouvelle fois au sud du Mur. Première mention des peintures corporelles des Ecossais.
211
4 février
Affaibli par la goutte, l’empereur Septime Sévère, meurt dans l’île de Bretagne, à Eburacum [aujourd’hui York, en Angleterre]. Il avait 65 ans. Ses fils Caracalla (23 ans) et Geta lui succèdent. Sur son lit de mort, leur père leur aurait déclaré : « Maintenez la concorde, enrichissez les soldats et moquez-vous du reste ».
dans l’année
L’empereur Caracalla prend la décision de limiter la souveraineté de Rome aux régions situées au sud du mur d’Hadrien et de conclure des traités avec les tribus bordières pour qu’elles contribuent à défendre la frontière contre les incursions des Pictes.
vers 214
L’Angleterre romaine est divisée en deux provinces : la Britannia Inferior au nord (capitale : Eburacum [York]) et la Britannia Superior au sud (capitale : Londinium [Londres]).
vers 250
Il semble que les forces maritimes romaines, principalement installées sur les côtes de la Manche, accordent plus d’attention à un site sur l’embouchure de la Tyne, South Shields.
vers 270
Incendie du palais romain de Fishbourne, près de Chichester (West Sussex). Le site est abandonné.
286
1er avril
Maximien est associé au pouvoir par Dioclétien avec le titre d’auguste. Dioclétien prend en charge la partie orientale de l’empire, Maximien la partie occidentale.
dans l'année
Le général romain Marcus Carausius se fait proclamer empereur par les légions de Bretagne.
283, 286 ou 287 (voire en 304)
23 juin
(Saint) Alban, récemment converti à la foi chrétienne, se livre aux autorités à la place d’un missionnaire recherché. Il est exécuté à Vérulam (aujourd’hui Saint Albans dans le Hertfordshire) et devient ainsi le premier martyr anglais.
287
La Bretagne fait partie du royaume du Gaulois ménapien Carausius qui s'étend de part et d'autre de la Manche.
293
1er mars
Le système de gouvernement romain se transforme en tétrarchie : Dioclétien et Maximien s’adjoignent chacun un césar pour les assister dans la partie qu’il gouverne. Depuis Nicomédie, l’auguste Dioclétien s’occupe des affaires d’Asie et d’Egypte, tandis que son césar Galère, établi à Sirmium, à la responsabilité de l’Illyrie et des territoires portant le Danube. A l’Ouest, l’auguste Maximien gouverne l’Italie, l’Afrique et l’Hispanie depuis Milan, alors que son césar Constance Chlore, basé à Trèves, est en charge de la Gaule et de l’île de Bretagne.
dans l'année
Marcus Carausius est supplanté par un de ses lieutenants, qui le fait assassiner : retour de la Bretagne dans l’empire romain.
296
Début du pouvoir de Constance.
Réorganisation administrative : les provinces de Britannia Inferior (capitale : Eburacum [York]) et de celle de Britannia Superior (capitale : Londinium [Londres]) sont chacune scindées en deux provinces plus petites (Britannia Secunda [capitale Eburacum] et Flavia Caesariensis [Lindum] au nord ; Britannia Prima [capitale Corinium] et Maxima Caesariensis [Londinium] au sud).
305
1er mai
Les empereurs (augustes) Dioclétien (60 ans) et Maximien (55 ans) abdiquent simultanément, comme prévu en 303, en faveur de leurs césars, Constance Ier Chlore (55 ans) et Galère (55 ans). Les deux nouveaux césars choisis par les nouveaux augustes sont Maximin II Daia (34 ans) pour Galère et Sévère pour Constance Chlore. Dioclétien se retire dans son palais de Spalatum, en Dalmatie [aujourd’hui près de Split en Croatie].
306
25 juillet
Dans l’île de Bretagne, l’empereur Constance Ier Chlore (56 ans environ) est tué à Eboracum [York] au cours d’une expédition contre les Pictes. Son fils Constantin Ier (34 ans environ) est proclamé auguste par les légions d’Eboracum, avec la gouvernance de la Gaule et de la Bretagne, alors que le césar légitimement désigné était Sévère. Aussitôt, Constantin mène campagne contre les Francs.
310
Les Pictes lancent un grand raid loin dans le sud de l’île de Bretagne.
313
Suite à la victoire de Constantin Ier, le christianisme devient la religion légale de l’Empire.
314
1er août
Trois évêques bretons (Eborius d’York, Restitutus de Londres et Adelphius de Lincoln ou de Colchester) assistent au concile d'Arles.
349
Le Breton Magnence se révolte contre Constant Ier et le remplace comme empereur d'Occident.
354
Magnence est écrasé par Constant II.
359
Un grand nombre d'évêques bretons assistent au concile hérétique de Rimini. Ils signent la formule de l'arianisme.
360 et 364
Des attaques massives des Pictes et de leurs alliés ravagent la Britannia et sèment la consternation parmi les Romains.
363
(Saint) Athanase range l'île de Bretagne parmi les nations demeurées fidèles à la doctrine catholique.
367
Conspiratio barbarica. La Bretagne romaine connaît un désastre militaire suite à l'attaque conjointe, sur trois fronts, par les Irlandais (ouest), par les Pictes (nord) et par les Saxons (est).
vers 370
Le général espagnol Théodose repousse les Pictes en « Calédonie », au nord du mur d’Antonin, les Scots en Irlande et les Saxons dans les Orcades.
382
Maxence bat les Pictes et les Scots puis passe sur le continent et s'y fait proclamer empereur.
383
Maxime, un général romain de l'île de Bretagne, se révolte contre l'empereur Gratien. Il passe sur le continent avec un fort contingent breton.
384
Maxime bat Gratien et règne sur la Bretagne, la Gaule et une grande partie de l'Espagne. Maxime aurait fait don de l'Armorique (Letavia) à l'un de ses hommes, Conan Meriadec avec le titre de roi.
388
?
Maxime s'empare de Rome.
en août
Après l'avoir toléré quatre ans, l'empereur Théodose bat Maxime qui est tué et ses troupes massacrées et dispersées.
390
Les postes de surveillance sur les côtes du Yorkshire sont détruits par des pirates saxons.
396
Le consul Stilicon envoie des renforts en Britannia.
fin du IVe s.
Destruction de lieux de culte voués à Mithra.
IVe s.
Des Irlandais ravagent les côtes occidentales.
Traces de pas d'Happisburgh : des traces fossilisées sont découvertes en 2013 sur une plage du Norfolk. Des hommes (homo erectus) vivent dans la partie sud de l’Angleterre qui est encore rattachée au continent.
vers - 700 000
Plus ancienne trace humaine connue sur le site de Londres : un silex.
Silex de Pakefield, dans la banlieue de Lowestoft (Suffolk).
vers - 500 000
Homo heidelbergis de Boxgrove (Sussex).
vers - 420 000
« Lance de Clacton » (Clacton Spear) : plus ancien outil en bois travaillé connu, il a été façonné dans du bois d’if et mesure 38,7 cm de long (découvert en 1911 à Clacton-on-Sea, dans l’Essex ; aujourd’hui exposé au National History Museum de Londres).
vers - 200 000
La glaciation chasse les premiers hommes vers le sud, hors des « îles » Britanniques.
Homme de Swanscombe (Kent).
vers - 110 000
Retour possible des hommes, des chasseurs de Néandertal, en Angleterre (silex trouvés à Dartford, Kent).
vers - 65 000
Traces attestées avec certitude de la présence des Néandertaliens dans les « îles » Britanniques.
vers - 60 000
Début d’une nouvelle glaciation.
vers - 35 000/- 30 000
Arrivée des premiers Homo sapiens.
vers - 31 000
« Dame de Paviland » : squelette masculin d’Homo sapiens découvert en 1823 dans une grotte du sud du pays de Galles (péninsule de Gower), Goat’s Hole Cave ; première trace connue d’inhumation en Europe occidentale.
entre - 22 000 et - 13 000
La glaciation devient extrême (maximum glaciaire vers - 20 000). Les hommes se réfugient plus au sud des « îles » Britanniques.
vers - 13 000
Retour des hommes : grotte de Gough, près de Cheddar (Somerset).
vers - 12 700
Dans la grotte de Gough, des hommes se seraient servi de crânes humains comme coupes dans lesquels boires.
vers - 12 500
Plus ancienne gravure paléolithique de Grande-Bretagne connue dans une caverne du sud du Pays de Galles, Cathole, sur la péninsule de Gower : il s’agit d’un renne stylisé, de 15 centimètres sur onze.
vers - 12 000
Disparition des derniers mammouths.
vers - 10 000
Fin de la glaciation.
vers - 9300
Début de l’occupation du site mésolithique de Star Carr, au sud de Scarborough (North Yorkshire). Il abrite la plus ancienne structure d’habitation connue en Grande-Bretagne.
- 8822
Le carbone 14 atteste la présence humaine à Stonehenge.
entre - 8000 et - 5500
Le réchauffement progressif conduit à une phase de climat tempéré froid où la forêt boréale de pins constitue la couverture végétale typique.
vers - 7600
« Howick House », site de la côte du Northumberland longtemps considéré comme la « plus ancienne maison britannique » (jusqu’en la découverte de Star Carr).
vers - 6700
La Grande-Bretagne est séparée du reste de l’Europe par la formation de la Manche, désormais reliée à la mer du Nord. Le Pas de Calais est submergé par la montée des eaux consécutive à la fonte des grands glaciers.
entre - 5500 et - 2000
Les forêts à base de pins laissent la place à la domination du chêne et du hêtre.
vers - 4000
Des sédentaires venus du nord-est s’installent en Angleterre, créant des clairières de culture et d’élevage ; le Wiltshire, les Costwolds, mais aussi le comté de Derby et même le Yorkshire les ont accueillis.
vers - 3807/- 3806
Construction dans l’actuel Somerset de la piste en bois de « Sweet Track » : permettant de traverser une zone marécageuse, cette chaussée mesure près de deux kilomètres de long.
vers - 2400
Première phase de construction sur le site de Stonehenge : le monument se limite à une aire circulaire (diamètre environ 100 mètres), entourée d’un fossé et doublée à l’intérieur par un cercle de 56 fosses ; on y accède par un portique en bois marqué par un menhir extérieur placé dans l’axe.
Construction d’un tertre funéraire de 40 mètres de haut à Silbury Hill (Wiltshire).
vers - 1900
Deuxième phase à Stonehenge : des populations de culture campaniforme dressent un double cercle de menhirs et élargissent l’entrée.
après - 1700
Troisième phase de Stonehenge : de nouveaux menhirs (certains atteignant un poids de 50 tonnes) sont disposés en quatre cercles concentriques, les blocs extérieurs portant un linteau, et ceux du cercle intérieur formant un fer à cheval ouvert face à l’entrée
période préceltique
Nombreuses colonies d'Ibères venus d'Espagne et de Ligures venus des régions rhénanes ou des côtes sud de la Manche.
Les Pretani débarquent en Angleterre.
vers - 600
Des Celtes (les Goidels) arrivent en Angleterre puis passent en Irlande.
vers - 550
D’autres Celtes (Bretons de la civilisation de la Tène) arrivent à leur tour en Grande-Bretagne. Les Pretani sont refoulés vers le nord où ils deviennent les Pictes.
entre - 500 et - 300
Les Bretons développent l'agriculture ; langue gauloise. Les principales tribus sont les Brigantes (dans la région de York), les Ordovices (Chester), les Iceni (Fens), les Dobuni (Devon), les Domoni (Cornouailles) et les Cornovii (Galles).
IVe s. avant J.-C.
Voyage du géographe et astronome grec de Marseille Pythéas jusqu’aux Shetland et Féroé.
vers - 200
Débarquement de tribus belges : Cantii (Kent), Durotriges (Dorchester), Silures (Sud-Gallois), Catalauni (Chiltern Hills), Trinobantes (Colchester).
- 55
en juillet
Le général romain Jules César prépare dans le nord de la Gaule une expédition contre l’île de Bretagne, afin d’impressionner les Britanni. L’opération est ajournée à cause des multiples escarmouches et des sabotages des Morins.
de août à septembre
Echec d’un raid de César en Bretagne, la flotte ayant été détruite par une tempête. Au retour en Gaule, la lutte reprend avec les Morins. César est néanmoins attentif à l’emploi de chars de combat par les habitants.
- 54
début juillet
L’armée romaine de Jules César franchit la Manche pour tenter une deuxième invasion de l’île de Bretagne : la flotte débarque les troupes à Pegwell Bay, sur l’île de Thanet, au nord-est du Kent. Les tribus bretonnes forment une alliance sous la direction de leur chef le plus puissant, le roi Cassivellaunus, issu probablement de la tribu des Catuvellauni.
22 juillet
Jules César écrase les Bretons au cours d’une bataille.
en septembre
Fin de la tentative de conquête de l’île de Bretagne. Malgré le succès de l’entreprise, César se retire en Gaule après avoir obtenu la soumission du chef Cassivellaunus et avoir installé comme roi allié Mandubracius. Malgré une forte tempête, les Romains ramènent en Gaule des otages, des gages financiers et des promesses d’alliances.
vers - 40
Chassé de Gaule par les victoires de César, le roi des Belges Atrébates, Comnios, s’installe dans le sud de l’île de Bretagne, où il forme un second petit royaume atrébate.
5
Rome reconnaît comme roi de l’île de Bretagne Cunobelinos, le roi des Catuvellauni.
vers 8
Deux souverains du centre de l’île de Bretagne, Dumnovellaunus (peuple des Coritani) et Tincomarus (Atrébates), se réfugient à Rome où ils demandent l’aide de l’empereur Auguste contre les habitants qui les ont chassés. Eppillus devient roi des Atrébates.
9
Dans le sud-est de l’île de Bretagne, le roi Cunobelin des Catuvellauni attaque les Trinovantes et conquiert Camulodunon [aujourd’hui Colchester, en Essex].
vers 10
Mort du roi des Atrébates, Tincommius. Son frère Verica lui succède.
vers 35
Décès du prince catuvellauni Epaticcus, qui gouverner la région de Calleva Atrebatum [Silchester, Hampshire] pour son frère le roi Cunobeline.
40
L’empereur Caligula prépare une expédition contre l’île de Bretagne, mais, parvenu à Boulogne, renonce à embarquer.
vers 40/41
Décès du roi Cunobeline des Catuvellauni. Ses deux fils, Caratacus et Togodumnus lui succèdent sur tout le sud-est de l’île.
43
?
Caratacus et Togodumnus chassent de son trône le roi atrébate Verica, fils de Tincommius, qui demande alors l’aide de Rome.
en été
L'empereur romain Claude envoie une expédition menée par Aulus Plautius contre la Bretagne. Seuls les Durotriges du Dorset tentent, sans succès, de s'opposer à l'avance romaine. La frontière est fixée au nord de la fosse Way (d'Exeter à Lincoln).
dans l’année
Fondation de la première cité romaine de Bretagne : Camulodunom [aujourd’hui Colchester, au nord-est de Londres].
43 ou 50
Les Romains fondent la cité de Londonium [Londres].
47
Les légions de Claude ont mis moins de trois ans à soumettre les habitants de l’île. Toutefois, les Romains ne dépassent pas la ligne Carlisle-Newcastle.
51
Caratacus est vaincu au pays de Galles. La reine Cartimandua, chef des Brigantes, le trahit et le livre à Rome.
58
Les Romains soumettent les Icéniens (Iceni) de l’actuel comté de Norfolk.
vers 58
Etablissement de la forteresse de Viroconium, abritant la 14e légion [aujourd’hui à Wroxeter, près de Shrewsbury].
59
Suétonius Paullinus est nommé gouverneur de l'île de Bretagne.
60
Le roi Prasutagus, de la tribu Icéni [Norfolk] lègue la moitié de son royaume à l’empereur romain. Mais les fonctionnaires romains veulent s’emparer de tous ses biens : leurs soldats flagellent sa veuve Boudica et violent ses filles. Les Icéni décident alors de se révolter : la reine fait massacrer plusieurs milliers de Romains.
61
Boudica s’empare de Verulamium [près de l’actuelle Saint Albans], mais est finalement vaincue à Mancetter par les 10 000 soldats de C. Suet Paulinus qui mate la révolte. Selon la légende, Boudica se serait empoisonnée en voyant ces hommes mourir par milliers au cours de cette sanglante bataille.
Agricola (21 ans) devient tribun militaire en Bretagne.
Paulinus incendie des forêts de bretonnes pour anéantir un concile druidique et ses spectateurs.
62
Suétonius Paullinus n'est plus gouverneur de Bretagne.
vers 63
Selon la tradition Joseph d’Arimathie serait le premier chrétien à poser le pied en Grande-Bretagne. Il se serait rendu à Glastonbury.
69
Une révolte éclate dans l’île de Bretagne contre la reine des Brigantes, Cartimandua, que Rome a imposée. Le mouvement est mené par son ancien époux Venutius.
70
Agricola commande une des légions de Bretagne.
Construction d’un amphithéâtre romain à Londres. L’enceinte mesure 100 mètres de long pour 85 m de large.
vers 70
Les Romains construisent un premier système de défenses pour se protéger des tribus calédoniennes. Long de 100 kilomètres, il s’étend du sud-ouest (Clyde) au nord-est (au sud d’Aberdeen). Il est parsemé de forteresses, de tours de guet et de fortins.
71
Début de la deuxième guerre de Bretagne : les Romains construisent dans le nord de l’Angleterre une forteresse appelée Eburacum [aujourd’hui York], siège de la Légio X Hispana. A Stanwick, les Romains du gouverneur Cerialis sont vainqueurs des Brigantes révoltés.
77 ou 78
Agricola est nommé gouverneur de la Bretagne. Il met fin à l’Etat vassal des Brigantes.
79
Première expédition d’Agricola contre la Calédonie, d’où les peuples locaux lancent d’incessantes incursions vers le Sud. Les légions romains franchissent la Tyne.
80
La campagne militaire romaine menée par Agricola dans le nord de la Bretagne atteint le la Clyde et le Forth [entre Glasgow et Edimbourg] et le Firth of Tay [vers Perth]. Il élève des forts pour protéger l’ « isthme étroit » qui sépare la Clyde et le Forth et rejette les Caledonii au nord de cette ligne, « comme dans une autre île ».
Douvres devient le siège du commandement de la « flotte de Bretagne », et Folkestone peut-être la résidence de son chef.
Début du recrutement de forces auxiliaires indigènes.
vers 80
Construction d’un barrage sur la Frome destiné à l’approvisionnement de Durnovaria (l’actuelle Dorchester).
82
En Ecosse, une attaque générale des Caledonii et de leurs alliés, conduits par Calgacus, aboutit au massacre de nombreux soldats de la IXe Légion.
83
en automne
Septième et dernière expédition d’Agricola jusqu’en Calédonie (Ecosse) : défaite des Ecossais du chef Calgacus à la bataille du Mont Graupius (mal identifiée, peut-être proche de Stonehaven, dans l’Angus). Selon Tacite, les Calédoniens auraient perdu 10 000 hommes et les Romains 360. Toutefois, malgré cette victoire, les Romains renoncent à s’emparer des Highlands. Calgacus parvient à s’enfuir.
84 ou 85
Fin du gouvernement d'Agricola et de la deuxième guerre de Bretagne.
97 ou 98
Tiberius Avidius Quietus devient gouverneur de l’île de Bretagne. Il succède à Publius Metilius Nepos.
Ier s.
Pline atteste la présence de Bretons (britanni) dans l'actuel Ponthieu (Gaule).
vers 100
Etablissement d’un fort romain à Londres.
vers 101
Lucius Neratius Marcellus succède à Tiberius Avidius Quietus comme gouverneur de l’île de Bretagne.
115
Une révolte éclate dans l’île de Bretagne : la garnison d’Eburacum [York] est massacrée.
de 119 à 120
Hadrien se rend dans en Bretagne à la demande du gouverneur Quintus Pompeius Falco. L’empereur installe dans l’île la légion VI Victrix afin de mâter une rébellion locale.
vers 120
Construction de l’un des plus anciens canaux d’Angleterre : le Foss Dyke relie la rivière Trent de Torksey à Lincoln.
122
en juin ou juillet
L’empereur Hadrien débarque dans l’île de Bretagne. Il charge le gouverneur Aulus Platorius Nepos de construire dans le Nord un mur pour défendre l’empire contre les attaques des Pictes.
fin d’année
L’empereur Hadrien quitte la Bretagne, traverse l’ouest de la Gaule et arrive en Hispanie, à Tarraco [aujourd’hui Tarragone.
124
Construction sur le mur d’Hadrien du fort de Vercovicium [aujourd’hui fort de Housesteads, au nord de Bardon Mill, Northumberland].
vers 128
Après six ans de construction, le mur d’Hadrien est achevé, séparant la Bretagne romaine des attaques des Pictes de Calédonie. Long de 117 kilomètres, il relie l’embouchure de la Tyne au golfe de la Solway. Haut en moyenne de 4,5 m, il se compose principalement d’un rempart de pierres dans la partie orientale et d’une palissade en bois à l’ouest. Seize forts sont répartis sur son parcours tous les 5 à 8 kilomètres, tandis qu’une route stratégique longe le rempart sur toute sa longueur. Ce mur laisse aux Calédoniens toute l’Ecosse, mais aussi une bonne partie du Northumberland. Il sera régulièrement renforcé.
vers 130
Viroconium [aujourd’hui à Wroxeter, près de Shrewsbury] est la quatrième plus grande ville d’Angleterre : s’étendant sur soixante-dix hectares, elle abrite plus de 15 000 habitants.
vers 132
Des marchands construisent des commerces à l’extérieur des forts du mur d’Hadrien afin de proposer des biens et services aux soldats (y compris des maisons closes).
132 ou 133
Révolte des Juifs de Judée : Hadrien charge le gouverneur de Bretagne Julius Severus de mener la guerre en Orient.
vers 134
Publius Mummius Sisenna devient gouverneur de l’île de Bretagne.
138
Dans le nord de l’île de Bretagne, des Brigantes non soumis à l’autorité romaine franchissent le mur d’Hadrien pour ravager le district de Genunia. Antonin envoie sur place un nouveau gouverneur, Quintus Lollius Urbicus, qui parvient à repousser les agresseurs.
139
Le gouverneur de l’île de Bretagne Quintus Lollius Urbicus lance la construction d’un nouveau mur séparant la partie sous domination romaine de la Calédonie. Située bien plus au nord que le mur d’Hadrien, le « mur d’Antonin » relie la Clyde à l’Ouest au golfe du Fort à l’Est.
141
Quintus Lollius Urbicus lance une campagne militaire au nord du mur d’Hadrien, étendant le territoire romain jusque la ligne Clyde-Forth : conquête des territoires des Selgovae au centre des Lowlands et de celui des Votadini plus à l’Est (sur la mer du Nord).
142
Achèvement du mur d’Antonin, construit 120 kilomètres plus au nord que le mur d’Hadrien : long de 63 kilomètres, il relie le site actuel d’Old Kilpatrick sur le Firth of Forth à Carriden sur le Firth of Forth. 19 grands forts sont établis sur sa longueur. Grâce au succès dans l’île de Quintus Lollius Urbicus, l’empereur Antonin reçoit pour la seconde fois le titre d’ « imperator ».
143
Le gouverneur romain de l’île de Bretagne Quintus Lollius Urbicus écrase la révolte des Brigantes [dans l’actuel Yorkshire].
150
L’armée romaine compte 400 000 hommes. Dix légions (55 000 hommes) et 140 unités auxiliaires (80 000 hommes dont la moitié en cavaliers) sont basées dans les Balkans et les régions danubiennes, 50 000 légionnaires et auxiliaires en Bretagne, 45 000 en Germanie inférieure et Germanie supérieure, 20 000 hommes en Egypte, 10 000 en Afrique et Numidie.
154
Nouvelle révolte des Brigantes en Bretagne.
155
La révolte des Brigantes conduit les troupes romaines à abandonner provisoirement le mur d’Antonin pour se retirer derrière le mur d’Hadrien. Le gouverneur Julius Verus doit faire appel à des renforts de Germanie pour mater le soulèvement.
de 155 à 158
Révolte en Basse-Ecosse.
vers 160
Constamment sous la pression des attaques pictes, le mur d’Antonin est définitivement abandonné. Le mur Hadrien redevient la frontière nord de l’Empire romain.
161
Marcus Statius Priscus est nommé gouverneur de la Bretagne romaine.
181
Nouvelle révolte en Basse-Ecosse.
184
Des cohortes recrutées en Bretagne et menées par Artorius Castus répriment une révolte en Armorique (Gaule).
187
Pertinax (futur empereur) n’est plus gouverneur de l’île de Bretagne. Les troupes ne supportaient plus les excès de sa discipline.
193
au printemps
Trois armées romaines proclament chacun un empereur : les contingents gaulois de Bretagne [Grande-Bretagne] se prononcent pour le légat des légions impériales en ce pays, Decius Clodius Albinus. Pour sa part, Caius Pescennius Niger est proclamé empereur par l’armée de Syrie et Lucius Septimus Severus (Septime Sévère) par celle d’Illyrie.
en juin
A Rome, Septime Sévère se fait reconnaître empereur par le Sénat.
194
Septime Sévère offre à Clodius Albinus les titres de césar (héritier présomptif de l’Empire) et de consul. Il s’engage également à l’associer à son pouvoir en lui donnant autorité particulière sur la Gaule, la Bretagne et l’Espagne. Clodius Albinus accepte.
195
A l’issue d’une campagne contre les Parthes, Septime Sévère se retourne contre Clodius Albinus, qu’il fait proclamer ennemi public par le Sénat.
196
Clodius Albinus quitte l’île de Bretagne pour affronter Septime Sévère : il traverse la Manche avec ses légions (40 000 hommes). Il parvient à battre les armées de Germanie commandées par Virius Lupus.
hiver 196-197
Après avoir regroupé ses forces sur le Danube, Septime Sévère marche sur la Gaule à la tête de son armée.
197
début d’année
Septime Sévère bat une première fois les forces de Clodius Albinus à Tinurtium [aujourd’hui Tournus, en Bourgogne]. L’armée de Bretagne se retire en direction de Lugdunum [aujourd’hui Lyon].
du 19 au 20 février
Bataille de Lugdunum : l’empereur Septime Sévère, à la tête des légions de Pannonie, d’Illyrie, de Mésie et de Dacie, remporte près de la grande cité de Gaule une victoire décisive sur l’usurpateur Clodius Albinus, qui tentait de s’emparer du pouvoir impérial avec ses trois légions de Bretagne et celle de Tarraconaise (en Hispanie). Les deux armées étaient de taille égale (entre 55 000 et 75 000 hommes dans chaque camp selon Dion Cassius, mais ce nombre est sans doute exagéré) et les pertes sont lourdes de part et d’autre. Une grande partie de l’armée bretonne, coincée au confluent de la Saône et du Rhône a été massacrée. Clodius Albinus aurait réussi à fuir le champ de bataille avant de se donner la mort à Lugdunum. Selon d’autres sources, il aurait été capturé et exécuté par ses ennemis dans la ville ou tué par ses propres soldats ou un esclave (Septime Sévère fera piétiner sa dépouille par son cheval ; le cadavre sera décapité, son corps déchiqueté par des chiens et jeté dans le Rhône et sa tête envoyée à Rome). La ville de Lugdunum est livrée au pillage des soldats de Septime Sévère et incendiée : environ 5 000 habitants sont tués. La répression s’abat en Gaule et en Hispanie sur les soutiens de Clodius Albinus, notamment des sénateurs. La défaite de Clodius Albinus entraîne un affaiblissement des forces romaines dans l’île de Bretagne.
208
L’empereur Septime Sévère, accompagné de ses fils Caracalla et Geta, débarque dans l’île de Bretagne à la tête d’une armée de 40 000 hommes afin de sécuriser la frontière nord de l’Empire contre les barbares calédoniens.
de 208 à 210
Septime Sévère fait réparer et renforcer le mur d’Hadrien, construit entre l’Angleterre et l’Ecosse. Avec ses fils Geta et Caracalla, il mène une expédition contre les Caledonii/Pictes, atteignant sans doute le Moray Firth. Mais, comme auparavant, aucune installation stable n’a lieu et, en raison des lourdes pertes, les Romains sont contraints de se retirer une nouvelle fois au sud du Mur. Première mention des peintures corporelles des Ecossais.
211
4 février
Affaibli par la goutte, l’empereur Septime Sévère, meurt dans l’île de Bretagne, à Eburacum [aujourd’hui York, en Angleterre]. Il avait 65 ans. Ses fils Caracalla (23 ans) et Geta lui succèdent. Sur son lit de mort, leur père leur aurait déclaré : « Maintenez la concorde, enrichissez les soldats et moquez-vous du reste ».
dans l’année
L’empereur Caracalla prend la décision de limiter la souveraineté de Rome aux régions situées au sud du mur d’Hadrien et de conclure des traités avec les tribus bordières pour qu’elles contribuent à défendre la frontière contre les incursions des Pictes.
vers 214
L’Angleterre romaine est divisée en deux provinces : la Britannia Inferior au nord (capitale : Eburacum [York]) et la Britannia Superior au sud (capitale : Londinium [Londres]).
vers 250
Il semble que les forces maritimes romaines, principalement installées sur les côtes de la Manche, accordent plus d’attention à un site sur l’embouchure de la Tyne, South Shields.
vers 270
Incendie du palais romain de Fishbourne, près de Chichester (West Sussex). Le site est abandonné.
286
1er avril
Maximien est associé au pouvoir par Dioclétien avec le titre d’auguste. Dioclétien prend en charge la partie orientale de l’empire, Maximien la partie occidentale.
dans l'année
Le général romain Marcus Carausius se fait proclamer empereur par les légions de Bretagne.
283, 286 ou 287 (voire en 304)
23 juin
(Saint) Alban, récemment converti à la foi chrétienne, se livre aux autorités à la place d’un missionnaire recherché. Il est exécuté à Vérulam (aujourd’hui Saint Albans dans le Hertfordshire) et devient ainsi le premier martyr anglais.
287
La Bretagne fait partie du royaume du Gaulois ménapien Carausius qui s'étend de part et d'autre de la Manche.
293
1er mars
Le système de gouvernement romain se transforme en tétrarchie : Dioclétien et Maximien s’adjoignent chacun un césar pour les assister dans la partie qu’il gouverne. Depuis Nicomédie, l’auguste Dioclétien s’occupe des affaires d’Asie et d’Egypte, tandis que son césar Galère, établi à Sirmium, à la responsabilité de l’Illyrie et des territoires portant le Danube. A l’Ouest, l’auguste Maximien gouverne l’Italie, l’Afrique et l’Hispanie depuis Milan, alors que son césar Constance Chlore, basé à Trèves, est en charge de la Gaule et de l’île de Bretagne.
dans l'année
Marcus Carausius est supplanté par un de ses lieutenants, qui le fait assassiner : retour de la Bretagne dans l’empire romain.
296
Début du pouvoir de Constance.
Réorganisation administrative : les provinces de Britannia Inferior (capitale : Eburacum [York]) et de celle de Britannia Superior (capitale : Londinium [Londres]) sont chacune scindées en deux provinces plus petites (Britannia Secunda [capitale Eburacum] et Flavia Caesariensis [Lindum] au nord ; Britannia Prima [capitale Corinium] et Maxima Caesariensis [Londinium] au sud).
305
1er mai
Les empereurs (augustes) Dioclétien (60 ans) et Maximien (55 ans) abdiquent simultanément, comme prévu en 303, en faveur de leurs césars, Constance Ier Chlore (55 ans) et Galère (55 ans). Les deux nouveaux césars choisis par les nouveaux augustes sont Maximin II Daia (34 ans) pour Galère et Sévère pour Constance Chlore. Dioclétien se retire dans son palais de Spalatum, en Dalmatie [aujourd’hui près de Split en Croatie].
306
25 juillet
Dans l’île de Bretagne, l’empereur Constance Ier Chlore (56 ans environ) est tué à Eboracum [York] au cours d’une expédition contre les Pictes. Son fils Constantin Ier (34 ans environ) est proclamé auguste par les légions d’Eboracum, avec la gouvernance de la Gaule et de la Bretagne, alors que le césar légitimement désigné était Sévère. Aussitôt, Constantin mène campagne contre les Francs.
310
Les Pictes lancent un grand raid loin dans le sud de l’île de Bretagne.
313
Suite à la victoire de Constantin Ier, le christianisme devient la religion légale de l’Empire.
314
1er août
Trois évêques bretons (Eborius d’York, Restitutus de Londres et Adelphius de Lincoln ou de Colchester) assistent au concile d'Arles.
349
Le Breton Magnence se révolte contre Constant Ier et le remplace comme empereur d'Occident.
354
Magnence est écrasé par Constant II.
359
Un grand nombre d'évêques bretons assistent au concile hérétique de Rimini. Ils signent la formule de l'arianisme.
360 et 364
Des attaques massives des Pictes et de leurs alliés ravagent la Britannia et sèment la consternation parmi les Romains.
363
(Saint) Athanase range l'île de Bretagne parmi les nations demeurées fidèles à la doctrine catholique.
367
Conspiratio barbarica. La Bretagne romaine connaît un désastre militaire suite à l'attaque conjointe, sur trois fronts, par les Irlandais (ouest), par les Pictes (nord) et par les Saxons (est).
vers 370
Le général espagnol Théodose repousse les Pictes en « Calédonie », au nord du mur d’Antonin, les Scots en Irlande et les Saxons dans les Orcades.
382
Maxence bat les Pictes et les Scots puis passe sur le continent et s'y fait proclamer empereur.
383
Maxime, un général romain de l'île de Bretagne, se révolte contre l'empereur Gratien. Il passe sur le continent avec un fort contingent breton.
384
Maxime bat Gratien et règne sur la Bretagne, la Gaule et une grande partie de l'Espagne. Maxime aurait fait don de l'Armorique (Letavia) à l'un de ses hommes, Conan Meriadec avec le titre de roi.
388
?
Maxime s'empare de Rome.
en août
Après l'avoir toléré quatre ans, l'empereur Théodose bat Maxime qui est tué et ses troupes massacrées et dispersées.
390
Les postes de surveillance sur les côtes du Yorkshire sont détruits par des pirates saxons.
396
Le consul Stilicon envoie des renforts en Britannia.
fin du IVe s.
Destruction de lieux de culte voués à Mithra.
IVe s.
Des Irlandais ravagent les côtes occidentales.
L'Angleterre des origines à 399 |