Le Pays basque de 2000 à 2009 |
2000
jeudi 13 janvier
L’évêque de Zamora Juan Maria Uriarte a été nommé évêque de Saint-Sébastien, succédant ainsi à Mgr José Maria Setien (accusé par Madrid de reprendre à son compte des revendications de Herri Batasuna).
samedi 15 janvier
Manifestation schizophrène à Bilbao : le bloc formé par le PNV, l’EA et l’IU souhaitait arrêter les attentats de l’ETA, tandis que l’EH (l’aile politique de l’organisation terroriste) scandait son nom.
vendredi 21 ou samedi 22 janvier
Deux voitures piégées ont explosé dans Madrid. L’une d’entre elles a provoqué la mort d’un lieutenant-colonel espagnol, Pedro Antonio Blanco, en plein centre de la capitale.
dimanche 23 janvier
Plus d’un million d’Espagnols sont descendus dans les rues de Madrid pour protester contre la reprise des attentats par l’ETA.
samedi 22 février
Un attentat de l’ETA a coûté la vie au dirigeant socialiste Fernando Buesa et à son garde du corps Jorge Diez.
lundi 24 février
Poursuite des manifestations anti-ETA : les étudiants de l’université de Madrid étaient plus de 2 000 à protester dans les rues de la capitale. Pour sa part, le Premier ministre Aznar a demandé au PNV de rompre ses accords avec les indépendantistes radicaux proches de l’ETA.
vendredi 28 février
Des cocktails Molotov ont été jetés contre le domicile du journaliste José Luis Lopez de Lacalle.
lundi 6 mars
L’ETA a fait exploser une voiture piégée à Saint-Sébastien, blessant sept personnes. Il s’agit du troisième attentat depuis la rupture de la trêve.
vendredi 31 mars
Déjà condamné en France à la détention criminelle à perpétuité en 1992, Philippe Bidart, chef historique de l’organisation indépendantiste basque Iparretarrak, a été condamné à 20 ans de réclusion pour la fusillade de Léon (Landes) au cours de laquelle un gendarme a été tué et un autre blessé en août 1983.
dimanche 7 mai
Le chroniqueur José Luis Lopez de Lacalle, figure historique de la résistance au franquisme, a été assassiné par l’ETA de quatre balles devant son domicile d’Andoain.
vendredi 26 mai
Deux membres présumés de l’ETA qui tentaient de voler des voitures ont été arrêtés à Bordeaux après une fusillade avec la police française. Un troisième a réussi à s’enfuir.
nuit du vendredi 23 au samedi 24 juin
Trois banques de la ville basque de Salvatierra (à l’est de Vitoria) ont été attaquées à coups de cocktails Molotov, ainsi qu’une quatrième à Barakaldo, dans la banlieue de Bilbao.
samedi 24 juin
Quatre policiers ont été blessés et cinq personnes arrêtées à Salvatierra, au cours d’affrontements entre les forces de l’ordre et un groupe de jeunes indépendantistes radicaux basques. Masqués, ils ont dressé une barricade et attaqué à coups de pierres et de cocktails Molotov les patrouilles de police dépêchées sur place.
mercredi 26 juillet
Un député du Parti populaire a échappé de peu à la mort en Biscaye : en vérifiant sa voiture, le garde du corps d’Agustin Ramos Vallejo a repéré sous le véhicule une bombe placée par l’ETA.
lundi 7 août
A Bilbao, une voiture explose faisant quatre morts dont Patxi Rementeria, un chef allégué du groupe terroriste ETA.
dimanche 20 août
Deux policiers sont tués à Sallent de Gallego par des terroristes de l'ETA.
mercredi 27 septembre
Le président Ibarretxe présente au Parlement basque un projet d’autodétermination atténuée visant à établir un « Etat basque libre », simplement associé à l’Espagne.
dimanche 1er octobre
Le pape Jean-Paul II a canonisé 123 personnes, dont une Basque, sœur Marie-Joseph du Cœur de Jésus, qui a fondé l'ordre des Serviteurs de la charité de Jésus à Bilbao en 1871.
lundi 9 octobre
Le procureur en chef du tribunal supérieur d'Andalousie est tué à Grenade de plusieurs balles dans la tête. L’attentat est attribué à l'ETA.
10 000 personnes ont manifesté à Bayonne pour revendiquer la création d’un département basque français.
jeudi 26 octobre
Le collectif espagnol Basta ya ! contre la violence au Pays Basque reçoit le prix Sakharov du Parlement européen.
lundi 30 octobre
A Madrid, un juge militaire et deux adjoints sont tués par une bombe de l’ETA.
dimanche 19 novembre
Le groupe terroriste ETA revendique 17 attentats qui ont fait 10 morts en Espagne depuis le 31 juillet 1997.
mardi 21 novembre
A Barcelone, l'ancien ministre de la Santé Ernest Lluch est tué par des tireurs de l'ETA.
2001
mardi 24 janvier
Un officier de l’armée a échappé à un attentat près de Pampelune, le système de mise à feu de la bombe qui avait été placée sous sa voiture n’ayant pas fonctionné.
dimanche 18 mars
Des attentats à la voiture piégée, attribués aux indépendantistes basques, ont visé deux stations balnéaires réputées de Catalogne et de la région de Valence.
mardi 20 mars
Assassinat par l’ETA de Froilan Elespe Inciarte, adjoint au maire socialiste de Lasarte.
vendredi 30 mars
En revendiquant dans un communiqué les attentats du 18 mars, l’ETA menace de s’en prendre aux zones touristiques.
vendredi 13 avril
Pour le cas où la justice espagnole interdirait la coalition Euskal Herritarok (constituée en 1998 autour du parti Herri Batasuna), les indépendantistes basques ont décidé de présenter une deuxième liste aux élections régionales du 13 mai. Ils ont déposé une liste baptisée Askatasuna (« Liberté »), qui rassemble des proches de l’ETA et des militants de l’ancienne organisation des jeunes indépendantistes, Jarrai.
dimanche 6 mai
Le président du Parti populaire aragonais, Manuel Giménez Abad, a été abattu à Saragosse de trois balles dans le dos et deux dans la tête par un membre de l’ETA à Saragosse alors qu’il se rendait avec son fils au stade de La Romareda pour voir un match de football. Il avait 52 ans.
lundi 7 mai
Plus de 350 000 personnes ont manifesté à Saragosse pour dénoncer le meurtre de Manuel Giménez Abad.
mercredi 9 mai
Après avoir purgé en France une peine de cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, la militante basque Idola Lopez Riano, dite « la Tigresse », a été extradée vers l’Espagne où elle est soupçonnée d’avoir participé à sept assassinats.
jeudi 10 mai
Le juge espagnol Baltasar Garzon a déclarée illégale Haika, une organisation de la jeunesse basque née de la fusion de Jarrai avec son homologue basque-français. Le magistrat considère Haika comme une « annexe » de l’ETA.
La militante basque Idola Lopez Riano a été incarcérée dans une prison de Madrid.
vendredi 11 mai
La justice espagnole a déclaré hors-la-loi Haika, l’organisation de la jeunesse basque radicale considérée comme « intégrée dans la structure terroriste de l’ETA ». Elle avait été créée en avril 2000 en fusionnant des mouvements de jeunes Basques espagnols (Jarrai) et français (Gazteriak). 17 membres de Haika sont actuellement incarcérés pour « appartenance à une bande armée ».
nuit du vendredi 11 au samedi 12 mai
Peu avant minuit, une voiture piégée a explosé dans le centre de Madrid, rue Goya, alors que la « noche » bat son plein. Avertie par un appel téléphonique au nom de l’ETA, la police n’a pas eu le temps de boucler le quartier avant que l’explosion ne se produise. Mais par miracle, l’attentat n’a fait que 14 blessés légers. Le véhicule piégé était gardé devant des immeubles abritant des bureaux et une agence de la banque Banco Bilbao Vizcaya Argentaria.
dimanche 13 mai
Elections aux Pays basque espagnol : les nationalistes modérés, au pouvoir depuis 1980, ont tenu bon malgré l’alliance de la droite avec les socialistes, tandis que les radicaux proches de l’ETA sont en chute libre. Dans le détail, le Parti nationaliste basque (PNV), associé à Eusko Alkartasuna, a obtenu 33 sièges sur 75 (42,7 % des voix), le Parti populaire et l’Union de l’Alava 19 s., le Parti socialiste 13 s., Euskal Herritarrok 7 s. (- 7 ; 10,1 % des voix contre 17,9 % en 1998) et les communistes d’Izquierda Unida 3 s. La participation a été très forte à 79,9 % (+ 10). La stratégie du gouvernement Aznar de confondre toutes les tendances du nationalisme basque est un échec. 5 000 policiers avaient été déployés pour assurer la sécurité des électeurs ou des attentats. Aucun incident grave n’a eu lieu mais nombre de candidats du Parti populaire ont été accueillis par des insultes des militants indépendantistes. A Saint-Sébastien, une quinzaine de jeunes ont tenté d’entrer en force dans la pièce ou Mayor Oreja était en train de voter. A Getxo, dans la banlieue de Bilbao, les services de sécurité ont utilisé la force pour disperser une vingtaine de manifestants qui bloquait le président du PP basque.
lundi 14 mai
Depuis son siège de Madrid, le Parti socialiste a annoncé rejeter toute alliance avec le PNV, vainqueur des élections basques, et entrer dans une « opposition constructive ».
mardi 15 mai
Attentat de l’ETA contre un journaliste basque. Gorka Landaburru a été blessé par l’explosion d’un colis piégé.
jeudi 17 mai
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le Premier ministre José Maria Aznar a écarté l’hypothèse d’une « voie irlandaise » pour mettre un terme à la violence au Pays basque. « La voie irlandaise est utilisée par ceux qui veulent l’autodétermination, la séparation, l’indépendance, ceux qui la veulent tout de suite en tuant et en extorquant », a-t-il expliqué.
Le tribunal constitutionnel a rejeté le recours déposé par José Barrionuevo (ancien ministre de l’Intérieur) et Rafael Vera (ancien secrétaire d’Etat à la sécurité). Condamnés en 1998 pour l’enlèvement par les GAL de Segundo Marey, un Français d’origine espagnole qu’ils avaient confondu avec un responsable de l’ETA, ils avaient bénéficié d’une grâce partielle. Ils vont devoir maintenant retourner en prison pour purger une peine de 3 ans qui avait été suspendue.
mercredi 23 mai
Tentative d’attentat à l’explosif contre un simple gardien de l’Université du Pays basque, à Bilbao.
jeudi 24 mai
L’ETA a assassiné le directeur financier du quotidien basque El Diaro Vasco. Santiago Oleaga (54 ans) a été touché de sept balles, dont trois en pleine tête, sur le parking de l’hôpital Matia de Saint-Sébastien. Une heure plus tard, une voiture a explosé à l’autre bout de la ville. Selon la police, il s’agit du véhicule utilisé par les terroristes qui effacent ainsi toute trace de leur crime. Huitième mort attribué à l’ETA en 2001 et première victime depuis les élections régionales du 13 mai. C’est la première fois que les séparatistes basques visent un responsable non journaliste d’un groupe de presse.
vendredi 25 mai
Basques et non Basques se sont mobilisés par milliers dans toute l’Espagne pour manifester en silence contre la violence de l’ETA, alors qu’avaient lieu les funérailles de Santiago Oleaga à Saint-Sébastien. Dans la soirée, tous les partis politiques y compris nationalistes, à l’exception d’Euskal Herritarok (bras politique de l’ETA), appelaient à un nouveau rassemblement dans la capitale de Guipúzcoa.
en juin
Le parti Herri Batasuna prend le nom de Batasuna.
mardi 10 juillet
Un attentat à la voiture piégée, attribué à l’ETA, tue un policier à Madrid.
mardi 24 juillet
Une militante de l’ETA est morte à Alicante après avoir été grièvement blessée alors qu’elle manipulait des explosifs dans un appartement de la cité balnéaire de Torrevieja.
jeudi 26 juillet
Une voiture piégée par l’ETA a été désamorcée par la police à l’aéroport international de Malaga.
dimanche 29 juillet
Au Pays basque espagnol, le fonctionnaire provincial Juan Maria Jauregui est assassiné par des terroristes.
lundi 30 juillet
Le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et le président régional du Pays basque, Juan José Ibarretxe, se sont réunis à Madrid, pour la première fois depuis treize mois.
Francisco Mujika Garmendia, alias « Pakito », et son lieutenant, José Maria Arrégui Erostarbe, alias « Fiti », ont été condamnés, à Madrid, à 1 128 ans de prison chacun, pour 2 assassinats, 46 tentatives d’assassinats, 20 cas de blessures graves, destructions de bien, etc. « Pakito » dirigeait l’ETA entre 1990 et 1992 ; « Fiti » était considéré comme le responsable logistique de l’ETA et l’expert en explosifs. De leur côté, plusieurs milliers d’Espagnols ont manifesté dans le pays leur rejet de l’ETA.
mardi 31 juillet
Le parquet a lancé devant le Tribunal supérieur du pays basque des poursuites pour « apologie du terrorisme » contre Arnaldo Otegi, le porte-parole de la coalition séparatiste basque Batasuna.
samedi 4 août
De violents incidents ont éclaté à Saint-Sébastien au cours d’une manifestation en hommage à la militante de l’ETA tuée le 24 juillet dernier.
nuit du samedi 4 au dimanche 5 août
Deux agents de la police régionale basque ont été grièvement blessés, à Portugalete (à 15 kilomètres de Bilbao), par des cocktails Molotov lancés contre la voiture à bord de laquelle ils circulaient. Les deux hommes avaient été appelés en raison d’une attaque en train d’être perpétrée contre une succursale bancaire et se sont retrouvés pris dans une véritable embuscade.
samedi 4 septembre
L’ETA a lancé une nouvelle vague d’extorsion de fonds, baptisée « impôt révolutionnaire », dont le montant varie en fonction du volume des affaires des entreprises contactées. L’organisation ne semble pas avoir actualisée ses fichiers puisque certaines lettres ont été adressées à des entreprises qui n’existent plus. En revanche, le montant de cet « impôt » est désormais exprimé en euros.
mercredi 10 octobre
Pour la première fois, la justice espagnole a condamné trois chefs historiques de l’ETA coupables d’avoir imposé l’ « impôt révolutionnaire » à des hommes d’affaires. Arrêtés en France en 1992, « Pakito », « Txelis » et « Fiti » ont écopé de 34 ans de prison et devront indemniser quatre de leurs victimes, des chefs d’entreprise du Pays basque et de Navarre, pour des sommes de 118 000 à 473 000 francs (entre 18 000 et 72 000 euros).
mardi 6 novembre
Attentat à la bombe à Madrid attribué à l’ETA.
mercredi 7 novembre
Assassinat à Bilbao, attribué à l’ETA, du juge José Maria Lidon Corbi.
samedi 17 novembre
Une fourgonnette avec deux hommes à bord a forcé un barrage de la gendarmerie près de l’aéroport de Pau. Un des occupants a ouvert le feu à 13 reprises sur le motard qui les avait pris en chasse. Les enquêteurs français penchent pour la piste de l’ETA.
mercredi 28 novembre
Dans la soirée, un gendarme français de 38 ans a été grièvement blessé de huit balles lors d’un contrôle de routine près de Monein, à quelques km à l’ouest de Pau. Deux hommes qui se trouvaient à bord d’un véhicule garé en bord de chemin et qui s’exprimaient en espagnol, ont ouvert le feu sur les militaires avant de prendre la fuite. Le plan Epervier a été déclenché pour retrouver les agresseurs, soupçonnés d’être des membres de l’ETA.
2002
jeudi 21 mars
Un conseiller municipal socialiste d’Orio est abattu par l’ETA.
samedi 20 avril
Une voiture piégée a explosé dans une zone résidentielle de Bilbao, provoquant des dégâts matériels mais sans faire de blessé. Le véhicule était stationné devant la villa de la mère d’un avocat qui avait été séquestré, en 1997, par l’ETA, puis libéré contre une rançon. Un appel téléphonique au nom de l’organisation séparatiste avait averti de l’explosion quelques minutes avant l’explosion. Par ailleurs, entre 2 000 et 3 000 personnes ont manifesté à Bilbao à l’appel de la coalition Batasuna pour protester contre une possible mise hors la loi de ce parti.
mercredi 1er mai
Un attentat de l’ETA fait 17 blessés près du stade madrilène où se tient dans la soirée un match de football entre le Real Madrid et le FC Barcelone.
mardi 4 juin
Les députés ont approuvé la loi sur les partis visant à interdire Batasuna.
dimanche 23 juin
Ouverture du Musée basque de Bayonne.
dimanche 4 août
Un attentat à la voiture piégée à Santa Pola (province de Valence ?), attribué à l’ETA, fait deux morts.
en août
Interdiction du parti Batasuna.
lundi 16 septembre
Arrestation à Talence, en France, de Juan Antonio Ollara Gurildi, chef présumé de l’appareil militaire de l’ETA.
samedi 21 décembre
Ibon Fernandez Iradi, un chef présumé de l’ETA militaire, s’évade du commissariat de Bayonne.
2003
samedi 8 février
Un policier est assassiné par l’ETA à Andoain (Guipuzcoa).
lundi 17 mars
Le Tribunal suprême espagnol interdit le parti indépendantiste basque Batasuna, accusé d’être lié au mouvement terroriste ETA.
vendredi 30 mai
Deux policiers sont tués à Sangüesa, en Navarre, dans un attentat à la voiture piégée attribué à l’organisation basque ETA.
jeudi 4 décembre
Ibon Fernandez Iradin chef présumé de l’ETA-militaire est arrêté à Mont-de-Marsan, dans le sud-ouest de la France.
2004
samedi 17 janvier
Le chef historique du nationalisme basque, Xabier Arzalluz (71 ans) a abandonné la présidence du Parti Nationaliste basque (PNV, modéré) qu'il a dirigé pendant 23 ans, en laissant la place à un dirigeant plus jeune et plus modéré, Josu Jon Imaz (40 ans). L'Assemblée générale du PNV, réunie à Bilbao (nord), a élu Jon Imaz à la direction du principal parti basque, par 41 voix sur 69 votants. Jon Imaz avait déjà été désigné par les membres du parti, au cours d'un processus interne, en décembre dernier, et l'avait ainsi emporté sur le dauphin de Xavier Arzalluz, Joseba Egibar, porte-parole du parti, appartenant à la tendance dure du PNV.
jeudi 11 mars
Attentats islamistes contre quatre trains de banlieue et à la gare centrale de Madrid : 191 morts et 1 900 blessés. Refusant d’être accusé d’avoir fait de l’Espagne une cible pour les islamistes suite à l’engagement de Madrid dans la guerre d’Irak, le gouvernement Aznar accuse trop rapidement l’ETA et, malgré tous les indices pointant du doigt le groupe A-Qaïda, refuse de se déjuger.
dimanche 14 mars
Elections législatives : victoire du Parti socialiste de Zapatero, le Parti populaire (droite) du Premier ministre Aznar payant sa mauvaise gestion des attaques terroristes du 11 mars. Dans le détail, le PSOE arrive en tête au Congrès des députés avec 42,59 % des voix et 164 sièges ; le Parti nationaliste basque a obtenu 1,63 % (7 s., =), Eusko Alkartasuna 0,31 % (1 s., =). Au Sénat, le Parti nationaliste basque se maintient à 6 élus.
jeudi 17 juin
Les policiers antiterroristes français ont interpellé au Mans, Angers et Limoges huit personnes appartenant à l’organisation des réservistes de l’ETA.
mercredi 21 juillet
Ayant épuisé toutes les voies de ses recours juridiques en Espagne, le parti indépendantiste basque espagnol Batasuna fait appel de son interdiction de la Cour européenne des droits de l’homme.
dimanche 14 novembre
Le parti indépendantiste basque Batasuna, interdit depuis deux ans pour ses liens avec l’ETA, appelle à un vrai « débat démocratique » avec Madrid plutôt qu’au « combat militaire ».
2005
mardi 17 mai
Le Congrès espagnol a approuvé la résolution socialiste autorisant le gouvernement à engager des pourparlers avec l’ETA si l’organisation terroriste basque abandonne définitivement le recours aux armes. Seul le Parti populaire a voté contre le texte.
lundi 23 mai
Le parlement basque a élu comme sa présidente la députée nationaliste modérée Izaskun Bilbao, mettant fin à une semaine de blocage causée par l'égalité absolue entre les précédents candidats en lice.
mercredi 25 mai
Une voiture piégée par l’ETA (20 kilos d’explosifs) a explosé à 9 h 30 à Madrid, rue Rufino Gonzalez (quartier San Blas).
mercredi 20 juillet
En parvenant au sommet du Nanga Parbat (8 125 mètres), au Népal, l’alpiniste basque espagnole Edurne Pasaban devient avec huit ascensions la femme avec le plus de « 8 000 » à son actif.
vendredi 22 juillet
L’ETA a fait exploser une petite bombe devant le siège d’une entreprise de Guernica, en Biscaye. Les dégâts sont peu importants.
mercredi 28 décembre
Deux membres de l’organisation terroriste basque ETA ont été arrêtés par la police française au cours d’un banal contrôle de routine.
2006
lundi 13 février
Deux membres de l’appareil logistique de l’ETA ont été arrêtés par la police française.
mercredi 22 mars
L’organisation séparatiste basque ETA annonce un cessez-le-feu permanent à compter du 24 mars.
dimanche 11 juin
Un attentat est commis à Bidarray, contre un complexe hôtelier alors dirigé par le chef Alain Ducasse.
samedi 30 décembre
Attentat de l’ETA à l’aéroport de Madrid : deux morts.
2007
mercredi 14 février
Philippe Bidart est libéré de prison après 18 ans de détention. Chef historique de l'organisation indépendantiste basque Iparretarrak, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, une fois pour les assassinats des deux policiers en 1982 et pour le meurtre du gendarme Roger Buschman en 1987.
samedi 10 mars
Des centaines de milliers de personnes ont manifesté à Madrid à l’appel de l’opposition de droite pour dénoncer la « clémence » du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero accusé d'avoir « cédé au chantage de l'ETA » en accordant un régime de semi-liberté au détenu basque José Ignacio de Juana Chaos.
mardi 27 mars
Le parti indépendantiste basque Batasuna, interdit depuis 2003 pour ses liens avec l'ETA, a déposé les statuts d'un nouveau parti dans l'espoir de pouvoir se présenter aux élections locales du 27 mai, alors que Madrid exige qu'il condamne au préalable la violence.
mercredi 28 mars
La garde civile a lancé une vaste opération anti-ETA.
samedi 31 mars
Avec la saisie de plus de 100 kilos de composants explosifs, la garde civile espagnole poursuit sa vaste opération anti-ETA, qui a conduit au démantèlement d'un commando qui serait à l'origine de plus de 20 attentats entre 2004 et 2006.
jeudi 26 avril
Procès d’un membre de l’ETA, Jon Bienzobas : le parquet a requis contre lui une peine de 72 ans de prison pour le meurtre d’un ancien président du Tribunal constitutionnel en février 1996.
vendredi 27 avril
Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé l'arrestation à Sheffield (Angleterre) de trois membres présumés de l'organisation indépendantiste basque armée ETA.
samedi 28 avril
La justice espagnole a décidé de ne pas interdire le parti basque ANV, considéré comme proche du mouvement indépendantiste interdit Batasuna, avant les élections locales de mai.
samedi 5 mai
Le Tribunal suprême espagnol a interdit à des centaines de candidats du nouveau parti Abertzale Sozialisten de se présenter aux élections locales du 27 mai estimant qu'ils sont liés à Batasuna, le bras politique du mouvement séparatiste basque ETA.
nuit du dimanche 6 au lundi 7 mai
Des actes de violences urbaines, avec des jets de cocktails Molotov, ont été commis en Navarre (nord de l'Espagne), sans doute en « réponse » à l'interdiction de listes proches du parti indépendantiste basque interdit Batasuna.
mercredi 16 mai
La justice espagnole a décidé d'interdire le nouveau mouvement ASB, mis spécialement sur pied par le parti indépendantiste basque illégal Batasuna pour concourir aux élections locales et régionales du 27 mai.
jeudi 17 mai
Un membre de l’ETA, Jon Bienzobas, a été condamné à 30 ans de prison pour l'assassinat en février 1996 d'un ex-président du Tribunal constitutionnel espagnol, Francisco Tomas y Valiente.
mardi 5 juin
L’ETA a averti tôt dans la matinée qu'elle mettait fin à partir du 6 juin, minuit, au cessez-le-feu permanent annoncé le 22 mars 2006, dans un communiqué remis au quotidien basque espagnol Berria. Le retour à l’activité armée se fera « sur tous les fronts ».
jeudi 7 juin
Le leader de l'opposition de droite, Mariano Rajoy, a promis de « serrer les coudes » avec le chef de gouvernement socialiste Zapatero au sujet de l'ETA. Par ailleurs, trois personnes soupçonnées d'appartenance à l'organisation séparatiste basque ont été interpellées dans la matinée en France, à Bagnères-de-Bigorre.
vendredi 8 juin
La justice espagnole a emprisonné Arnaldo Otegi, le leader de Batasuna, bras politique interdit de l'ETA, accentuant sa pression sur les radicaux basques.
samedi 9 juin
Le Premier ministre Zapatero a durci le ton en avertissant l'ETA qu'il serait « implacable » face à ses menaces d'attentats.
lundi 11 juin
Le chef des conservateurs espagnols, Mariano Rajoy, a enterré, au moins provisoirement, la hache de guerre avec José Luis Rodriguez Zapatero, lui promettant son plein « soutien pour vaincre l'ETA ».
jeudi 21 juin
Un véhicule bourré de 130 kilos d'explosifs et contenant des documents liés à l'ETA a été découvert dans le sud de l'Espagne par la garde civile, à deux kilomètres de la frontière portugaise.
samedi 23 juin
Une bulle immobilière éclate en Biscaye.
mardi 26 juin
La justice espagnole a confirmé sa décision de ne pas interdire le parti basque ANV, mouvement proche du parti illégal Batasuna (bras politique interdit de l'ETA) et rejeté les demandes déposées en ce sens par des associations de victimes de l'ETA.
samedi 30 juin
Une explosion de puissance moyenne a eu lieu vers midi à l'aéroport de l'île d'Ibiza, qui avait auparavant été évacué à la suite d’un appel anonyme. La piste basque est privilégiée.
lundi 2 juillet
Trois membres présumés de l'organisation indépendantiste basque armée ETA ont été arrêtés vers 19 h, dans une voiture volée, dans le Pays basque français près de Saint-Jean-Pied-de-Port.
mardi 3 juillet
Des attentats à l'explosif ont partiellement détruit deux résidences secondaires dans la matinée à Guéthary, sur la côte basque française, sans faire de victimes.
vendredi 6 juillet
Cinq membres présumés de l’ETA récemment interpellés en France, dont trois « allait commettre un attentat en Espagne », selon les autorités espagnoles, ont été mis en examen dans la soirée à Paris et écroués.
mercredi 11 juillet
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a indiqué que le membre de l'ETA interpellé la veille à Santander (nord) faisait partie d'un commando qui allait commettre « un attentat à la voiture piégée dans les prochains jours ».
jeudi 19 juillet
Un membre présumé de l'organisation séparatiste basque ETA est sorti précipitamment d'un taxi à Torreblanca (est) avant un contrôle de la garde civile, y laissant deux sacs contenant des détonateurs et des explosifs.
mercredi 25 juillet
Un membre présumé de l'ETA, Pablo Aperribai Bediaga (en fuite depuis 2005), a été arrêté près de Tarbes, dans le sud-ouest de la France, alors qu'il tentait de voler une voiture.
jeudi 26 juillet
Enquête et surveillance dans l'Aveyron, hasard dans les Hautes-Pyrénées : quatre etarras présumés, dont le chef de l'appareil logistique de l'organisation séparatiste basque espagnole ETA, ont été arrêtés en France en moins de 48 heures.
dimanche 29 juillet
Le leader indépendantiste basque Arnaldo Otegi, en prison depuis juin, a appelé dans une interview au journal indépendantiste Gara, à la reprise d'un « processus » de paix pour régler définitivement la question basque.
lundi 13 août
Des armes, des munitions, du matériel servant à fabriquer des explosifs et des documents susceptibles d'appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA ont été découverts dans un box à Biarritz.
nuit du lundi 13 au mardi 14 août
Plusieurs incidents ont éclaté près de Bilbao, mais aussi à Saint-Sébastien où une permanence du Parti nationaliste basque (PNV, au pouvoir dans la région), a été attaquée.
nuit du mardi 14 au mercredi 15 août
La violence urbaine au Pays basque, attribuée à la jeunesse indépendantiste radicale, connaît une poussée de fièvre depuis deux jours : à minuit plusieurs personnes cagoulées ont mis le feu à un autobus à Saint-Sébastien, sans faire de victimes. Plus tard, dans la vieille ville, des cocktails Molotov et divers projectiles ont été lancés en direction des forces de l'ordre, faisant un blessé léger parmi les policiers. Deux hommes, de 20 et 21 ans, ont été arrêtés.
mercredi 15 août
Trois engins explosifs artisanaux ont été retrouvés à proximité de l'Hôtel de Chiberta à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et désamorcés.
mardi 21 août
Juliano Cavaterra, membre du parti nationaliste basque Batasuna a été interpellé dans la matinée à Bayonne.
mercredi 22 août
Les autorités françaises ont remis en liberté un membre du parti nationaliste basque Batasuna interpellé la veille à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, annonce le parti dans un communiqué.
nuit du jeudi 23 au vendredi 24 août
A 3 h 30, deux gardes civils espagnols ont été légèrement blessés dans l'explosion d'une fourgonnette piégée garée devant leur caserne à Durango, un attentat qui semble porter la signature de l'organisation indépendantiste basque ETA.
samedi 1er septembre
Quatre personnes (trois hommes et une femme), soupçonnées d'appartenance à l’ETA, ont été interpellées dans la matinée à Cahors, en France.
mercredi 5 septembre
La gendarmerie française a découvert dans la matinée à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) une « cache », contenant notamment des documents, d'un mouvement lié à la mouvance autonomiste basque française.
dimanche 9 septembre
Le groupe basque indépendantiste armé ETA, récemment mis à mal par une série d'opérations policières, a annoncé dans un communiqué qu'il « continuerait à frapper » l'Etat espagnol « sur tous les fronts ».
nuit du dimanche 9 au lundi 10 septembre
La délégation du ministère espagnol de la Défense à Logroño (nord-ouest) a été la cible d'une tentative d'attentat avortée à la voiture piégée de l'ETA.
lundi 24 septembre
Quinze personnes, des Français et des Espagnols, ont été interpellées dans la matinée sur plusieurs sites dans les Pyrénées Atlantiques dans le cadre d'une enquête sur un attentat perpétré en juin 2006, à Bidarray.
nuit du lundi 24 au mardi 25 septembre
Vers 1 h 30, une charge a explosé, sans faire de blessé devant un commissariat dans la ville basque de Zarauz, au nord de l'Espagne, provoquant de légers dégâts matériels.
jeudi 27 septembre
Sept des quinze personnes interpellées trois jours auparavant ont été libérées, rapporte Askatasuna, le comité de défense des prisonniers basques.
samedi 29 septembre
Le parti indépendantiste basque radical Batasuna a dénoncé à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) la « stratégie répressive » de l'Etat français, illustrée selon lui par la vague d'arrestations opérée cette semaine dans la région. Batasuna est un parti autorisé en France mais interdit en Espagne depuis 2003 en raison de ses liens présumés avec l'organisation armée ETA.
lundi 1er octobre
Les gouvernements espagnol et portugais ont annoncé la création d'équipes conjointes de policiers et magistrats pour lutter contre l'organisation séparatiste basque ETA, soupçonnée d'avoir une base arrière au Portugal.
mardi 2 octobre
L'un des leaders de Batasuna, Joseba Alvarez, responsable des relations internationales pour ce parti indépendantiste, a été interpellé par la police espagnole à Saint-Sébastien, sur ordre du juge Baltasar Garzon, en raison de sa participation à une manifestation interdite qui s'était déroulée le 9 septembre à Saint-Sébastien, selon une source judiciaire. Oiana Aguirre, autre responsable de Batasuna, a également été arrêtée pour le même motif.
jeudi 4 octobre
22 membres du parti indépendantiste basque Batasuna, le bras politique interdit de l'ETA, dont les principaux membres de sa direction (ainsi que deux Français), ont été interpellés dans la soirée au Pays basque espagnol sur instruction judiciaire. Par ailleurs, un ex-membre de l'organisation séparatiste basque ETA, Juan Carlos Iriarte, de nationalité espagnole, a été arrêté par la police française à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques).
vendredi 5 octobre
Le parti indépendantiste basque Batasuna a dénoncé une « vengeance » du gouvernement espagnol à des fins électorales.
samedi 6 octobre
Radicalisation dans les discours et les actes au sein de la gauche indépendantiste basque qui a dénoncé une « déclaration de guerre » de la part de Madrid. Plusieurs milliers de personnes ont défilé sans incident au Pays basque espagnol, principalement à Bilbao, Saint-Sébastien et Vitoria, pour protester contre l'opération anti-Batasuna. Une autre manifestation prévue à Pampelune et non autorisée par la préfecture a été dispersée par la police.
dimanche 7 octobre
La justice espagnole a décidé la mise en détention d'une majorité des responsables du parti indépendantiste basque Batasuna interpellés trois jours auparavant, dont le porte-parole Joseba Permach.
mardi 9 octobre
Le garde du corps d'un élu socialiste basque a été grièvement blessé à Bilbao dans un attentat portant la marque de l'ETA.
mercredi 10 octobre
Quatre personnes masquées et armées, soupçonnées d'appartenir à l'ETA, ont dérobé dans la soirée 2 000 litres de nitro-méthane, un produit chimique pouvant servir à fabriquer des explosifs, dans une usine du centre de la France, à Lorette, près de Saint-Etienne.
lundi 15 octobre
Un militaire espagnol a été blessé dans la soirée par un tir d'arme à feu d'origine inconnue près d'une caserne de Saint-Sébastien.
mardi 16 octobre
Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a formellement rejeté le plan souverainiste pour le Pays basque du dirigeant nationaliste Juan José Ibarretxe, inspiré selon ce dernier par l'exemple du processus de paix nord-irlandais. Ce plan prévoie deux consultations populaires au Pays Basque d'ici 2010 et la reconnaissance finale du droit des Basques à « décider librement » de leur futur.
mercredi 17 octobre
Batasuna, le bras politique interdit de l'ETA, dont la plupart des dirigeants viennent d'être incarcérés, prépare « sa relève », a affirmé Pernando Barrena, l'un des derniers responsables du parti indépendantiste basque encore en liberté.
lundi 29 octobre
Deux membres du groupe indépendantiste basque ETA, Juan Antonio Olarra Guridi et Ahinoa Mugica Goñi, ont été condamnés à 1 243 années de prison chacun pour un attentat perpétré à Madrid le 11 décembre 1995 et qui avait fait six morts. A ces peines de prison, s'ajoute le versement de dommages et intérêts, pour un montant global de 5 millions d'euros, que les deux membres de l'ETA devront verser aux familles des victimes, aux blessés et aux différentes parties impliqués.
dimanche 11 novembre
La police autonome basque (Ertzaintza) a désamorcé dans la matinée un engin composé de cinq kilos d'explosifs placé devant la porte d'entrée d'un tribunal de la localité de Getxo.
mercredi 14 novembre
Des perquisitions ont été conduites dans trois bars de Bayonne, Hendaye et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques) réputés pour leurs liens avec les milieux indépendantistes basques dans le cadre d'une enquête préliminaire du juge antiterroriste parisien Laurence Le Vert.
samedi 24 novembre
Plusieurs dizaines de milliers d'Espagnols ont défilé à Madrid contre le terrorisme et l'organisation basque armée ETA, une manifestation objet d'une vive polémique entre la gauche au pouvoir et la droite. Les manifestants, convoqués par l'Association des victimes du terrorisme (AVT), de tendance conservatrice, ont clamé leur volonté de « mettre en déroute l'ETA », tout en réclamant la démission du chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero. Les manifestants ont également demandé au gouvernement de déclarer illégal le parti indépendantiste basque ANV, soupçonné d'être une émanation déguisée de Batasuna, bras politique interdit de l'ETA.
lundi 26 novembre
Maria-Jesus Arriaga Martinez, une Espagnole présumée proche de l'organisation séparatiste basque ETA, a été arrêtée à Saint-Martin d'Arrossa, dans les Pyrénées-Atlantiques, en application d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités espagnoles.
vendredi 30 novembre
La justice espagnole a émis des mandats d'arrêt contre 46 membres d'organisations indépendantistes basques présumées proches de l'ETA. Les personnes visées figurent parmi les accusés du plus grand procès organisé en Espagne contre la mouvance de l’ETA, entre novembre 2006 et mars dernier. 23 des personnes concernées par ces mesures sont interpellées au Pays Basque espagnol à la suite de cette décision.
samedi 1er décembre
A 9 h 30, un garde civil espagnol a été tué et un autre grièvement blessé dans la matinée à Capbreton (Landes, France), sur le parking d’une cafétéria, lors de tirs impliquant des membres présumés d'ETA qui ont pris la fuite en voiture.
nuit du samedi 1er au dimanche 2 décembre
Un autobus a été incendié dans la localité de Getxo, au Pays basque espagnol, où se sont déroulés plusieurs autres incidents de violence urbaine dite « kale borokka ». Des conteneurs ont été brûlés et des cocktails Molotov ont été jetés sur des distributeurs de billets de banque dans la localité de Billabona.
dimanche 2 décembre
41 membres d'organisations qui seraient liées à l'ETA auraient été arrêtés à la suite du mandat d'arrêt émis deux jours plus tôt par la justice.
mardi 4 décembre
Plusieurs milliers d’Espagnols ont rendu hommage dans la soirée à Madrid au garde civil tué par l'ETA en France, lors du premier rassemblement « unitaire » contre l'organisation indépendantiste basque de ces dernières années.
mercredi 5 décembre
Quatre jours après le meurtre de deux gardes civils espagnols dans les Landes, un couple d'Espagnols d'origine basque a été interpellé dans la matinée par les gendarmes français à Châteauneuf-de-Randon (Lozère). Le couple est soupçonné d'appartenir à l'ETA. Par ailleurs, le garde civil grièvement blessé le 1er décembre est décédé.
jeudi 6 décembre
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a adressé une sévère mise en garde à l'ETA.
dimanche 9 décembre
Les deux membres de l'ETA interpellés en Lozère ont été transférés au palais de justice de Paris pour y être mis en examen dans l'enquête sur le meurtre de deux gardes civils espagnols le 1er décembre, à Capbreton (Landes). Le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero a par ailleurs annoncé la mise en place d’une unité de police conjointe franco-espagnole pour la lutte contre l’ETA.
vendredi 14 décembre
L'ETA a revendiqué les meurtres des deux gardes civils espagnols tués à Capbreton, en France, et dit vouloir frapper les forces de sécurité espagnoles « en tout lieu ».
nuit du samedi 15 au dimanche 16 décembre
Une bombe a explosé dans la localité basque de Sestao, près de Bilbao, endommageant un tribunal, et après un appel d'avertissement aux autorités revendiquant l'attentat au nom de l'organisation séparatiste ETA.
mercredi 19 décembre
47 indépendantistes basques ont été condamnés à un total de plus de 500 ans de prison pour « appartenance » ou « collaboration » avec le groupe terroriste ETA. La justice espagnole a cependant relaxé 5 accusés. Ces militants appartiennent à un conglomérat d'organisations basques agissant sur le terrain politique (Kas-Ekin), international (Xaki), médiatique et culturel (le journal Egin) ou promouvant des actions de désobéissance civile (Fondation Joxemi Zumalabe).
lundi 24 décembre
Le roi d’Espagne Juan Carlos a lancé, à l'occasion de son traditionnel message de Noël, un appel à l'unité contre le terrorisme après une année de débats souvent houleux sur la meilleure façon de combattre l'organisation séparatiste basque ETA. Mais, une bombe a explosé peu après 21 h à Balmaseda, dans le pays Basque espagnol. La déflagration n'a pas fait de victimes. Les autorités avaient été prévenues une heure auparavant par un appel anonyme.
2008
mercredi 2 janvier
L'ETA a revendiqué deux attentats commis les 16 et 24 décembre au Pays basque, qui avaient occasionnés des dégâts matériels mais pas fait de victimes, dans un communiqué au quotidien basque Gara.
samedi 5 janvier
L'organisation séparatiste basque armée ETA en appelle à l'exemple du Kosovo, qui veut proclamer son indépendance par rapport à la Serbie, pour réclamer celle du Pays basque vis-à-vis de l'Espagne, dans un entretien au journal basque Gara.
dimanche 6 janvier
Deux membres présumés de l’ETA, Igor Portu et Martin Sarasola, tous deux armés, ont été arrêtés à un poste de contrôle de sécurité dans la ville basque d'Arrasate.
lundi 7 janvier
Suite à un croquis trouvé sur l’un des deux membres présumés de l’ETA arrêtés la veille, la police a découvert une cache d’explosifs.
mardi 8 janvier
La police a découvert dans la province de Navarre une seconde cache contenant des matériaux servant à la fabrication de bombes qui appartiendrait à l'organisation basque ETA.
mercredi 9 janvier
Les deux membres présumés de l'ETA interpellés trois jours plus tôt ainsi qu'un autre en fuite sont les auteurs présumés de l'attentat du 30 décembre 2006 à l'aéroport de Madrid qui avait tué deux personnes, a annoncé le ministre espagnol de l'Intérieur.
lundi 14 janvier
Le chef de gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a fermé la porte à toute possibilité de dialogue avec le groupe basque armé ETA en cas de réélection en mars 2008.
vendredi 25 janvier
Le gouvernement espagnol a annoncé qu'il allait demander à la justice que deux partis indépendantistes basques (le Parti communiste des terres basques [PCTV] et l’'Action nationaliste basque [ANV]) soient déclarés illégaux, en raison des « preuves » montrant leurs liens avec Batasuna, le bras politique interdit de l'ETA.
mardi 29 janvier
La militante basque espagnole Ainhoa Adin Jauregui a été arrêtée à Hendaye par la police française sur ordre du juge Laurence Le Vert. Elle fait partie des 19 terroristes les plus recherchés par la justice espagnole comme membre du commando Ibarla.
mercredi 30 janvier
Le gouvernement a demandé à la Cour suprême d'interdire deux partis séparatistes basques - le Parti communiste des terres basques et l’Action nationaliste basque -, estimant qu'il s'agit des branches politiques de l'organisation ETA.
jeudi 31 janvier
La police basque a découvert des explosifs dans un tonneau de bière à Getxo, une localité du nord de l'Espagne. Les enquêteurs estiment avoir intercepté une livraison de 35 kilos d'explosifs dans les rangs de l'organisation séparatiste basque ETA.
Deux jours après son arrestation en France, la militante basque espagnole Ainhoa Adin Jauregui est remise en liberté pour charges insuffisantes.
lundi 4 février
Le parti indépendantiste basque interdit Batasuna a connu un nouveau coup dur avec l'arrestation de deux de ses derniers dirigeants encore en liberté, Pernando Barrena et Patxi Urrutia, sur ordre du juge espagnol Baltasar Garzon.
nuit du jeudi 7 au vendredi 8 février
Un petit engin explosif a provoqué d'importants dégâts dans le tribunal de Bergara, au pays basque espagnol, quelques minutes seulement après que la police a reçu un appel au nom de l'ETA avertissant de l'imminence de l'attentat. On ne déplore aucune victime.
vendredi 8 février
La justice espagnole a ordonné la suspension des activités de deux partis indépendantistes basques proches du parti interdit Batasuna, le PCTV et ANV, qui ne pourront donc pas se présenter aux élections législatives espagnoles du 9 mars. Cette suspension décidée par le juge Baltasar Garzon de l'Audience nationale, est valable pendant trois ans, et prolongeable pendant deux ans.
dimanche 10 février
Quatre personnes ont été blessées et quatre interpellées au cours de violents incidents qui ont marqué à Bilbao une manifestation d'indépendantistes basques, interdite par la justice.
nuit du dimanche 10 au lundi 11 février
La police espagnole a lancé un coup de filet contre des membres présumés du parti Batasuna, débouchant sur 14 arrestations.
mercredi 13 février
Juan Ibon Fernandez Iradi (36 ans), dit « Susper », ancien chef présumé de l'appareil militaire de l'ETA, auteur d'une évasion rocambolesque en 2002 à Bayonne, a été condamné par la cour d'assises spéciale de Paris à trente ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur un gendarme en 2001, dans les Pyrénées-Atlantiques.
jeudi 14 février
Manifestations indépendantistes au Pays basque espagnol, très peu suivies. Les militants ont notamment paralysé le trafic à Bilbao et deux se sont suspendus sous un pont surplombant une ligne de chemin de fer, empêchant les trains de passer. La police a arrêté 24 personnes et 2 autres ont été légèrement blessées.
vendredi 15 février
La police française a arrêté à Saint-Jean-de-Luz deux séparatistes basques présumés qui sont soupçonnés d'avoir participé à l'attentat à l'aéroport de Madrid en décembre 2006 qui avait fait deux morts.
mardi 19 février
La police espagnole a interpellé tôt dans la matinée à Vitoria (Pays basque) huit personnes soupçonnées d'avoir participé à des actes de violence urbaine.
samedi 23 février
Un colis piégé a explosé devant un relais de télévision et de radio à Arnotegi, près de Bilbao, au Pays basque espagnol, alors que la police avait entrepris de le déplacer à l'aide d'un robot.
nuit du mercredi 27 au jeudi 28 février
Une bombe a explosé au siège du parti socialiste de Derio, localité du Pays Basque, sans faire de blessé, en raison d'un appel téléphonique de l'ETA avertissant de l'imminence de l'explosion.
samedi 1er mars
Des dizaines de séparatistes basques se sont heurtés aux forces de polices assurant la sécurité d'une manifestation d'extrême-droite à San Sebastian. Les militants du parti de la Phalange (franquiste) s'étaient rassemblés sur la place Pie XII dans le centre de la ville pour un meeting politique, entourés par un cordon de police.
dimanche 2 mars
La police autonome du Pays basque a annoncé l'arrestation de deux membres présumés d'ETA. Oroitz Aldekoa et Agurne Salterain ont été interpellés dans le village d'Iurreta, à 32 kilomètres au sud-est de Bilbao.
vendredi 7 mars
Un ancien élu municipal socialiste de Mondragon, Isaïas Carrasco, visé par des tirs d'arme à feu au Pays Basque espagnol est décédé des suites de ses blessures. Les socialistes espagnols et la droite ont aussitôt décidé de mettre fin à la campagne électorale pour les législatives du 9 mars juste après cet attentat.
vendredi 14 mars
Le gouvernement socialiste a confirmé la possibilité d'une réforme du statut d'autonomie du Pays Basque, qui permettrait de désamorcer le plan souverainiste du chef du gouvernement régional basque, Juan José Ibarretxe.
samedi 15 mars
Le Premier ministre Zapatero a placé la lutte contre l'organisation indépendantiste basque armée ETA et les mesures contre le ralentissement économique, parmi les priorités de son futur gouvernement.
mercredi 19 mars
La police espagnole a découvert deux autocuiseurs remplis de kilos d’explosif et un minuteur près d'une route de la province centrale de Ciudad Real. Les autorités pensent que les explosifs devaient être récupérés par des membres de l'ETA.
vendredi 21 mars
Une voiture piégée a explosé vers 14 h près d'un poste de la Guardia Civil de la ville de Calahorra, dans la région de Rioja, à la suite d'un coup de téléphone des séparatistes basques de l'ETA pour avertir de l'imminence de l'attentat : un garde civil a été légèrement blessé. Les façades de deux immeubles ont été sérieusement endommagées et des morceaux de la voiture piégée ont été projetés à plusieurs dizaines de mètres.
dimanche 30 mars
Deux petites bombes ont explosé aux environs de la ville d'Azpeitia, au Pays basque espagnol, provoquant des dégâts légers à proximité d'un émetteur de télévision. Aucun blessé n'était signalé.
Les autorités du Liechtenstein ont bloqué des comptes bancaires soupçonnés d'appartenir à l'ETA, à la demande du juge espagnol Baltasar Garzon, a affirmé le journal El Pais.
mardi 1er avril
L’ETA a revendiqué l'assassinat le 7 mars de l'ex-élu socialiste Isaias Carrasco dans un communiqué envoyé au quotidien indépendantiste basque Gara.
lundi 7 avril
Le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, va proposer à l'opposition de droite un pacte en matière de lutte antiterroriste excluant tout dialogue avec l'ETA, a indiqué le numéro deux du Parti socialiste espagnol (PSOE), José Blanco, confirmant des informations de presse.
mardi 8 avril
Le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a proposé un pacte anti-ETA unitaire et un ensemble de mesures pour amortir le brusque ralentissement économique de l'Espagne, lors de son discours d'investiture avant un nouveau mandat de quatre ans.
samedi 12 avril
Une petite bombe a explosé près d'un émetteur de télécommunications dans la région de Rioja, dans le nord de l'Espagne, sans faire ni dégâts ni victimes. Un message écrit portant l'inscription « Danger, bombe de l'ETA » a été retrouvé sur place.
jeudi 17 avril
Une bombe attribuée à l’ETA a explosé vers 6 heures du matin devant un local du parti socialiste à Bilbao : sept policiers ont été légèrement blessés.
vendredi 18 avril
Les autorités espagnoles ont annoncé l'arrestation de 10 personnes soupçonnées d'avoir perpétré des attentats au nom de l'organisation séparatiste basque ETA. Les suspects, âgés entre 20 et 27 ans, sont accusés d'avoir lancé des cocktails Molotov sur un poste de police, d'avoir allumé des feux et d'avoir commis des attentats de l'organisation clandestine dans la région basque depuis 2005.
nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril
Une bombe a explosé tôt à 3 h 25 devant les bureaux du Parti socialiste à Elgoibar, une localité du Pays basque. La déflagration a causé des dégâts considérables mais n'a fait aucun blessé. Des voitures ont été endommagées et des vitres ont explosé dans le secteur.
mardi 29 avril
Une organisation indépendantiste clandestine du Pays basque français, Irrintzi, menace de multiplier ses « actions armées » pour imposer une « négociation » aux autorités françaises et espagnoles, selon un communiqué cité dans le Journal du Pays basque.
nuit du mercredi 30 avril au jeudi 1er mai
Trois bombes ont explosé au pays basques espagnol dans des attentats attribués à l'organisation séparatiste ETA qui n'ont pas fait de victime. Les trois déflagrations visaient des édifices publics traitant du traitant du travail. Une première bombe a explosé à Arrigorriaga près de Bilbao et les deux autres ont explosé à Saint-Sébastien.
samedi 3 mai
Si les pays de l'Union européenne bénéficient d'une vraie liberté de la presse, les journalistes de certains pays sont particulièrement exposés comme les Espagnols qui enquêtent sur l'organisation séparatiste basque ETA, souligne Reporters sans frontières (RSF) dans un rapport rendu public.
vendredi 9 mai
Le chef du gouvernement régional basque, le nationaliste Juan José Ibarretxe, a relancé auprès de Madrid son offre de nature « souverainiste » destinée à dépasser le conflit basque, essuyant par avance un nouveau refus « clair et net » du gouvernement espagnol.
L’ETA a revendiqué quatre attentats, commis récemment et s'en est pris au Parti socialiste espagnol et au Parti nationaliste basque (PNV), accusés de vouloir « imposer » au Pays Basque « un nouveau pacte d'autonomie ».
lundi 12 mai
Deux petites bombes, cachées dans des bulldozers près de Hernani, ont explosé avant l'aube sans faire de blessés. Elles visaient un chantier du futur réseau ferroviaire à grande vitesse qui doit relier les trois principales villes du pays basque : Bilbao, Saint Sébastien et la capitale régionale, Vitoria. Dans la soirée, une troisième bombe a explosé dans une voiture utilisée par des maîtres-chiens de la police dans un parking de Barakaldo, près de Bilbao.
mardi 13 mai
Les services canadiens de l'immigration ont annoncé qu'ils allaient expulser vers l'Espagne un terroriste basque présumé, estimant avoir suffisamment de preuves de son appartenance au mouvement séparatiste armé ETA. Ivan Apaolaza Sancho est soupçonné d'être l'auteur de l'attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie à un colonel à Madrid en 2000.
nuit du mardi 13 au mercredi 14 mai
A 3 heures, un attentat à la fourgonnette piégée portant la marque de l'ETA a tué un garde civil et blessé quatre personnes dans une caserne de la garde civile à Legutiano, au Pays basque.
jeudi 15 mai
Funérailles d’Etat pour le garde civil Juan Manuel Pinuel Villalon, tué par un attentat de l’ETA. Outre le prince héritier d'Espagne et son épouse, une partie de la classe politique lui a rendu hommage à Victoria au pays basque avant que son corps ne soit ramené à Malaga en Andalousie pour y être enterré.
dimanche 18 mai
Plusieurs centaines de personnes ont rendu un émouvant hommage aux victimes de l’ETA. C'est le nationaliste modéré Juan Jose Ibarretxe, chef du gouvernement local basque, qui présidait à la cérémonie, pendant laquelle deux artistes ont réalisé une fresque en hommage aux morts du terrorisme.
nuit du dimanche 18 au lundi 19 mai
Une camionnette piégée a explosé dans la ville basque de Getxo, après un appel téléphonique du groupe indépendantiste basque armé ETA, sans faire de victime.
mardi 20 mai
Juan José Ibarretxe s'est entretenu durant deux heures et demie avec le chef du gouvernement espagnol. José Luis Rodriguez Zapatero a refusé son plan d'auto-détermination pour le Pays basque.
nuit du mardi 20 au mercredi 21 mai
Le numéro un présumé de l'ETA, Javier Lopez Peña, dit « Thierry », a été interpellé vers 23 h 30 à Bordeaux (sud-ouest de la France) avec trois activistes, lors d'un coup de filet majeur contre le groupe indépendantiste basque. « Thierry » (49 ans) aurait pris la direction de l'appareil politique de l'organisation clandestine en 2006. En fuite depuis 1983, il serait considéré par le ministère espagnol de l'Intérieur comme l'un des responsables de l'attentat spectaculaire de décembre 2006 à l'aéroport de Madrid (deux morts) par lequel l'ETA avait de facto rompu son cessez-le-feu permanent décrété en mars de la même année.
mercredi 21 mai
Une cinquième personne a été interpellée dans la matinée au Pays basque en relation avec le coup de filet contre la direction de l'ETA : José Antonio Barandiaran, ancien maire d'Andoain (Pays Basque) sous l'étiquette d'un parti indépendantiste, Euskal Herritarrok.
jeudi 22 mai
La police régionale basque a annoncé avoir recommandé à ses agents de prendre « le maximum de précautions » face à de possibles nouveaux attentats de l'ETA.
mardi 27 mai
L'Espagne va recruter 500 gardes civils et policiers supplémentaires pour la lutte antiterroriste ces quatre prochaines années, a annoncé le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba. Ces effectifs seront affectés à la lutte contre le terroriste islamiste et contre l'organisation indépendantiste basque armée ETA.
mercredi 28 mai
En dépit de l'opposition de Madrid, le chef du gouvernement régional basque Juan Jose Ibarretxe a présenté à la presse les deux questions qu'il compte soumettre à référendum le 25 octobre. L'une porte sur la reprise du dialogue avec l'ETA, l'autre sur l'indépendance du Pays Basque.
vendredi 30 mai
Le vice-président colombien Francisco Santos a affirmé que la guérilla des FARC projetait un attentat à Madrid avec la complicité de l'organisation indépendantiste basque ETA.
dimanche 22 juin
Dans un documentaire, le président Alvaro Uribe a dénoncé des liens présumés entre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie et l'organisation séparatiste basque armée ETA. Un homme identifié comme Carlos, ex-guérillero, y affirme également que plusieurs membres de l'ETA ont reçu des formations en Colombie et qu'en échange, ils ont appris aux FARC à se servir de voitures piégées.
mercredi 24 septembre
Quatorze nationalistes basques sont interpellés à Bayonne et dans d’autres villes.
jeudi 30 octobre
Attentat de l’ETA à Pampelune. 17 personnes ont été légèrement blessées, principalement par des éclats de verre, suite à l’explosion d’une voiture piégée sur le parking du campus universitaire de Navarre.
lundi 17 novembre
Le militant basque Miguel de Garikoitz Aspiazu Rubina, dit « Txeroki », a été interpellé à Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées. Il est soupçonné d’être le chef des commandos de l’ETA.
2009
dimanche 1er mars
Elections régionales au Pays basque : le Parti nationaliste basque de Juan José Ibarretxe renforce sa première place avec 38,56 % des voix et 30 sièges (+ 8) sur 75, devançant le Parti socialiste du Pays basque-Gauche basque-PSOE de Patxi Lopez (30,70 %, 25 s., + 7). Suivent le Parti populaire d’Antonio Basagoiti (14,10 %, 13 s., - 2), Aralar (6,03 %, 4 s., + 3), Solidarité basque (3,69 %, 1 s., - 6), Gauche unie-Verts (3,51 %, 1 s., - 2) et Union, progrès et démocratie (2,15 %, 1 s., + 1). La participation était en baisse à 64,68 % (- 3,3). Malgré sa première place, le PNV perd sa pendant le pouvoir dans la province après 29 ans d’hégémonie face à la coalition anti-nationaliste PP/PSOE.
samedi 18 avril
Peu après 18 heures, la police française a interpellé trois responsables de l’ETA, dont Jurdan Martitegi (28 ans, soupçonné d’être le chef de l’appareil militaire de l’organisation séparatiste basque), à Montauriol, un petit village des Pyrénées-Orientales. Un coup de feu a été tiré.
vendredi 19 juin
Un policier a été tué près de Bilbao par l’explosion d’une bombe de l’ETA.
mercredi 29 juillet
L’ETA a commis un attentat à Burgos. Un fourgon piégé avec 200 kilos d’explosifs a détonné dans une caserne, provoquant d’importants dégâts matériels. Mais par chance, on ne déplore que 66 blessés légers.
jeudi 13 janvier
L’évêque de Zamora Juan Maria Uriarte a été nommé évêque de Saint-Sébastien, succédant ainsi à Mgr José Maria Setien (accusé par Madrid de reprendre à son compte des revendications de Herri Batasuna).
samedi 15 janvier
Manifestation schizophrène à Bilbao : le bloc formé par le PNV, l’EA et l’IU souhaitait arrêter les attentats de l’ETA, tandis que l’EH (l’aile politique de l’organisation terroriste) scandait son nom.
vendredi 21 ou samedi 22 janvier
Deux voitures piégées ont explosé dans Madrid. L’une d’entre elles a provoqué la mort d’un lieutenant-colonel espagnol, Pedro Antonio Blanco, en plein centre de la capitale.
dimanche 23 janvier
Plus d’un million d’Espagnols sont descendus dans les rues de Madrid pour protester contre la reprise des attentats par l’ETA.
samedi 22 février
Un attentat de l’ETA a coûté la vie au dirigeant socialiste Fernando Buesa et à son garde du corps Jorge Diez.
lundi 24 février
Poursuite des manifestations anti-ETA : les étudiants de l’université de Madrid étaient plus de 2 000 à protester dans les rues de la capitale. Pour sa part, le Premier ministre Aznar a demandé au PNV de rompre ses accords avec les indépendantistes radicaux proches de l’ETA.
vendredi 28 février
Des cocktails Molotov ont été jetés contre le domicile du journaliste José Luis Lopez de Lacalle.
lundi 6 mars
L’ETA a fait exploser une voiture piégée à Saint-Sébastien, blessant sept personnes. Il s’agit du troisième attentat depuis la rupture de la trêve.
vendredi 31 mars
Déjà condamné en France à la détention criminelle à perpétuité en 1992, Philippe Bidart, chef historique de l’organisation indépendantiste basque Iparretarrak, a été condamné à 20 ans de réclusion pour la fusillade de Léon (Landes) au cours de laquelle un gendarme a été tué et un autre blessé en août 1983.
dimanche 7 mai
Le chroniqueur José Luis Lopez de Lacalle, figure historique de la résistance au franquisme, a été assassiné par l’ETA de quatre balles devant son domicile d’Andoain.
vendredi 26 mai
Deux membres présumés de l’ETA qui tentaient de voler des voitures ont été arrêtés à Bordeaux après une fusillade avec la police française. Un troisième a réussi à s’enfuir.
nuit du vendredi 23 au samedi 24 juin
Trois banques de la ville basque de Salvatierra (à l’est de Vitoria) ont été attaquées à coups de cocktails Molotov, ainsi qu’une quatrième à Barakaldo, dans la banlieue de Bilbao.
samedi 24 juin
Quatre policiers ont été blessés et cinq personnes arrêtées à Salvatierra, au cours d’affrontements entre les forces de l’ordre et un groupe de jeunes indépendantistes radicaux basques. Masqués, ils ont dressé une barricade et attaqué à coups de pierres et de cocktails Molotov les patrouilles de police dépêchées sur place.
mercredi 26 juillet
Un député du Parti populaire a échappé de peu à la mort en Biscaye : en vérifiant sa voiture, le garde du corps d’Agustin Ramos Vallejo a repéré sous le véhicule une bombe placée par l’ETA.
lundi 7 août
A Bilbao, une voiture explose faisant quatre morts dont Patxi Rementeria, un chef allégué du groupe terroriste ETA.
dimanche 20 août
Deux policiers sont tués à Sallent de Gallego par des terroristes de l'ETA.
mercredi 27 septembre
Le président Ibarretxe présente au Parlement basque un projet d’autodétermination atténuée visant à établir un « Etat basque libre », simplement associé à l’Espagne.
dimanche 1er octobre
Le pape Jean-Paul II a canonisé 123 personnes, dont une Basque, sœur Marie-Joseph du Cœur de Jésus, qui a fondé l'ordre des Serviteurs de la charité de Jésus à Bilbao en 1871.
lundi 9 octobre
Le procureur en chef du tribunal supérieur d'Andalousie est tué à Grenade de plusieurs balles dans la tête. L’attentat est attribué à l'ETA.
10 000 personnes ont manifesté à Bayonne pour revendiquer la création d’un département basque français.
jeudi 26 octobre
Le collectif espagnol Basta ya ! contre la violence au Pays Basque reçoit le prix Sakharov du Parlement européen.
lundi 30 octobre
A Madrid, un juge militaire et deux adjoints sont tués par une bombe de l’ETA.
dimanche 19 novembre
Le groupe terroriste ETA revendique 17 attentats qui ont fait 10 morts en Espagne depuis le 31 juillet 1997.
mardi 21 novembre
A Barcelone, l'ancien ministre de la Santé Ernest Lluch est tué par des tireurs de l'ETA.
2001
mardi 24 janvier
Un officier de l’armée a échappé à un attentat près de Pampelune, le système de mise à feu de la bombe qui avait été placée sous sa voiture n’ayant pas fonctionné.
dimanche 18 mars
Des attentats à la voiture piégée, attribués aux indépendantistes basques, ont visé deux stations balnéaires réputées de Catalogne et de la région de Valence.
mardi 20 mars
Assassinat par l’ETA de Froilan Elespe Inciarte, adjoint au maire socialiste de Lasarte.
vendredi 30 mars
En revendiquant dans un communiqué les attentats du 18 mars, l’ETA menace de s’en prendre aux zones touristiques.
vendredi 13 avril
Pour le cas où la justice espagnole interdirait la coalition Euskal Herritarok (constituée en 1998 autour du parti Herri Batasuna), les indépendantistes basques ont décidé de présenter une deuxième liste aux élections régionales du 13 mai. Ils ont déposé une liste baptisée Askatasuna (« Liberté »), qui rassemble des proches de l’ETA et des militants de l’ancienne organisation des jeunes indépendantistes, Jarrai.
dimanche 6 mai
Le président du Parti populaire aragonais, Manuel Giménez Abad, a été abattu à Saragosse de trois balles dans le dos et deux dans la tête par un membre de l’ETA à Saragosse alors qu’il se rendait avec son fils au stade de La Romareda pour voir un match de football. Il avait 52 ans.
lundi 7 mai
Plus de 350 000 personnes ont manifesté à Saragosse pour dénoncer le meurtre de Manuel Giménez Abad.
mercredi 9 mai
Après avoir purgé en France une peine de cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, la militante basque Idola Lopez Riano, dite « la Tigresse », a été extradée vers l’Espagne où elle est soupçonnée d’avoir participé à sept assassinats.
jeudi 10 mai
Le juge espagnol Baltasar Garzon a déclarée illégale Haika, une organisation de la jeunesse basque née de la fusion de Jarrai avec son homologue basque-français. Le magistrat considère Haika comme une « annexe » de l’ETA.
La militante basque Idola Lopez Riano a été incarcérée dans une prison de Madrid.
vendredi 11 mai
La justice espagnole a déclaré hors-la-loi Haika, l’organisation de la jeunesse basque radicale considérée comme « intégrée dans la structure terroriste de l’ETA ». Elle avait été créée en avril 2000 en fusionnant des mouvements de jeunes Basques espagnols (Jarrai) et français (Gazteriak). 17 membres de Haika sont actuellement incarcérés pour « appartenance à une bande armée ».
nuit du vendredi 11 au samedi 12 mai
Peu avant minuit, une voiture piégée a explosé dans le centre de Madrid, rue Goya, alors que la « noche » bat son plein. Avertie par un appel téléphonique au nom de l’ETA, la police n’a pas eu le temps de boucler le quartier avant que l’explosion ne se produise. Mais par miracle, l’attentat n’a fait que 14 blessés légers. Le véhicule piégé était gardé devant des immeubles abritant des bureaux et une agence de la banque Banco Bilbao Vizcaya Argentaria.
dimanche 13 mai
Elections aux Pays basque espagnol : les nationalistes modérés, au pouvoir depuis 1980, ont tenu bon malgré l’alliance de la droite avec les socialistes, tandis que les radicaux proches de l’ETA sont en chute libre. Dans le détail, le Parti nationaliste basque (PNV), associé à Eusko Alkartasuna, a obtenu 33 sièges sur 75 (42,7 % des voix), le Parti populaire et l’Union de l’Alava 19 s., le Parti socialiste 13 s., Euskal Herritarrok 7 s. (- 7 ; 10,1 % des voix contre 17,9 % en 1998) et les communistes d’Izquierda Unida 3 s. La participation a été très forte à 79,9 % (+ 10). La stratégie du gouvernement Aznar de confondre toutes les tendances du nationalisme basque est un échec. 5 000 policiers avaient été déployés pour assurer la sécurité des électeurs ou des attentats. Aucun incident grave n’a eu lieu mais nombre de candidats du Parti populaire ont été accueillis par des insultes des militants indépendantistes. A Saint-Sébastien, une quinzaine de jeunes ont tenté d’entrer en force dans la pièce ou Mayor Oreja était en train de voter. A Getxo, dans la banlieue de Bilbao, les services de sécurité ont utilisé la force pour disperser une vingtaine de manifestants qui bloquait le président du PP basque.
lundi 14 mai
Depuis son siège de Madrid, le Parti socialiste a annoncé rejeter toute alliance avec le PNV, vainqueur des élections basques, et entrer dans une « opposition constructive ».
mardi 15 mai
Attentat de l’ETA contre un journaliste basque. Gorka Landaburru a été blessé par l’explosion d’un colis piégé.
jeudi 17 mai
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le Premier ministre José Maria Aznar a écarté l’hypothèse d’une « voie irlandaise » pour mettre un terme à la violence au Pays basque. « La voie irlandaise est utilisée par ceux qui veulent l’autodétermination, la séparation, l’indépendance, ceux qui la veulent tout de suite en tuant et en extorquant », a-t-il expliqué.
Le tribunal constitutionnel a rejeté le recours déposé par José Barrionuevo (ancien ministre de l’Intérieur) et Rafael Vera (ancien secrétaire d’Etat à la sécurité). Condamnés en 1998 pour l’enlèvement par les GAL de Segundo Marey, un Français d’origine espagnole qu’ils avaient confondu avec un responsable de l’ETA, ils avaient bénéficié d’une grâce partielle. Ils vont devoir maintenant retourner en prison pour purger une peine de 3 ans qui avait été suspendue.
mercredi 23 mai
Tentative d’attentat à l’explosif contre un simple gardien de l’Université du Pays basque, à Bilbao.
jeudi 24 mai
L’ETA a assassiné le directeur financier du quotidien basque El Diaro Vasco. Santiago Oleaga (54 ans) a été touché de sept balles, dont trois en pleine tête, sur le parking de l’hôpital Matia de Saint-Sébastien. Une heure plus tard, une voiture a explosé à l’autre bout de la ville. Selon la police, il s’agit du véhicule utilisé par les terroristes qui effacent ainsi toute trace de leur crime. Huitième mort attribué à l’ETA en 2001 et première victime depuis les élections régionales du 13 mai. C’est la première fois que les séparatistes basques visent un responsable non journaliste d’un groupe de presse.
vendredi 25 mai
Basques et non Basques se sont mobilisés par milliers dans toute l’Espagne pour manifester en silence contre la violence de l’ETA, alors qu’avaient lieu les funérailles de Santiago Oleaga à Saint-Sébastien. Dans la soirée, tous les partis politiques y compris nationalistes, à l’exception d’Euskal Herritarok (bras politique de l’ETA), appelaient à un nouveau rassemblement dans la capitale de Guipúzcoa.
en juin
Le parti Herri Batasuna prend le nom de Batasuna.
mardi 10 juillet
Un attentat à la voiture piégée, attribué à l’ETA, tue un policier à Madrid.
mardi 24 juillet
Une militante de l’ETA est morte à Alicante après avoir été grièvement blessée alors qu’elle manipulait des explosifs dans un appartement de la cité balnéaire de Torrevieja.
jeudi 26 juillet
Une voiture piégée par l’ETA a été désamorcée par la police à l’aéroport international de Malaga.
dimanche 29 juillet
Au Pays basque espagnol, le fonctionnaire provincial Juan Maria Jauregui est assassiné par des terroristes.
lundi 30 juillet
Le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et le président régional du Pays basque, Juan José Ibarretxe, se sont réunis à Madrid, pour la première fois depuis treize mois.
Francisco Mujika Garmendia, alias « Pakito », et son lieutenant, José Maria Arrégui Erostarbe, alias « Fiti », ont été condamnés, à Madrid, à 1 128 ans de prison chacun, pour 2 assassinats, 46 tentatives d’assassinats, 20 cas de blessures graves, destructions de bien, etc. « Pakito » dirigeait l’ETA entre 1990 et 1992 ; « Fiti » était considéré comme le responsable logistique de l’ETA et l’expert en explosifs. De leur côté, plusieurs milliers d’Espagnols ont manifesté dans le pays leur rejet de l’ETA.
mardi 31 juillet
Le parquet a lancé devant le Tribunal supérieur du pays basque des poursuites pour « apologie du terrorisme » contre Arnaldo Otegi, le porte-parole de la coalition séparatiste basque Batasuna.
samedi 4 août
De violents incidents ont éclaté à Saint-Sébastien au cours d’une manifestation en hommage à la militante de l’ETA tuée le 24 juillet dernier.
nuit du samedi 4 au dimanche 5 août
Deux agents de la police régionale basque ont été grièvement blessés, à Portugalete (à 15 kilomètres de Bilbao), par des cocktails Molotov lancés contre la voiture à bord de laquelle ils circulaient. Les deux hommes avaient été appelés en raison d’une attaque en train d’être perpétrée contre une succursale bancaire et se sont retrouvés pris dans une véritable embuscade.
samedi 4 septembre
L’ETA a lancé une nouvelle vague d’extorsion de fonds, baptisée « impôt révolutionnaire », dont le montant varie en fonction du volume des affaires des entreprises contactées. L’organisation ne semble pas avoir actualisée ses fichiers puisque certaines lettres ont été adressées à des entreprises qui n’existent plus. En revanche, le montant de cet « impôt » est désormais exprimé en euros.
mercredi 10 octobre
Pour la première fois, la justice espagnole a condamné trois chefs historiques de l’ETA coupables d’avoir imposé l’ « impôt révolutionnaire » à des hommes d’affaires. Arrêtés en France en 1992, « Pakito », « Txelis » et « Fiti » ont écopé de 34 ans de prison et devront indemniser quatre de leurs victimes, des chefs d’entreprise du Pays basque et de Navarre, pour des sommes de 118 000 à 473 000 francs (entre 18 000 et 72 000 euros).
mardi 6 novembre
Attentat à la bombe à Madrid attribué à l’ETA.
mercredi 7 novembre
Assassinat à Bilbao, attribué à l’ETA, du juge José Maria Lidon Corbi.
samedi 17 novembre
Une fourgonnette avec deux hommes à bord a forcé un barrage de la gendarmerie près de l’aéroport de Pau. Un des occupants a ouvert le feu à 13 reprises sur le motard qui les avait pris en chasse. Les enquêteurs français penchent pour la piste de l’ETA.
mercredi 28 novembre
Dans la soirée, un gendarme français de 38 ans a été grièvement blessé de huit balles lors d’un contrôle de routine près de Monein, à quelques km à l’ouest de Pau. Deux hommes qui se trouvaient à bord d’un véhicule garé en bord de chemin et qui s’exprimaient en espagnol, ont ouvert le feu sur les militaires avant de prendre la fuite. Le plan Epervier a été déclenché pour retrouver les agresseurs, soupçonnés d’être des membres de l’ETA.
2002
jeudi 21 mars
Un conseiller municipal socialiste d’Orio est abattu par l’ETA.
samedi 20 avril
Une voiture piégée a explosé dans une zone résidentielle de Bilbao, provoquant des dégâts matériels mais sans faire de blessé. Le véhicule était stationné devant la villa de la mère d’un avocat qui avait été séquestré, en 1997, par l’ETA, puis libéré contre une rançon. Un appel téléphonique au nom de l’organisation séparatiste avait averti de l’explosion quelques minutes avant l’explosion. Par ailleurs, entre 2 000 et 3 000 personnes ont manifesté à Bilbao à l’appel de la coalition Batasuna pour protester contre une possible mise hors la loi de ce parti.
mercredi 1er mai
Un attentat de l’ETA fait 17 blessés près du stade madrilène où se tient dans la soirée un match de football entre le Real Madrid et le FC Barcelone.
mardi 4 juin
Les députés ont approuvé la loi sur les partis visant à interdire Batasuna.
dimanche 23 juin
Ouverture du Musée basque de Bayonne.
dimanche 4 août
Un attentat à la voiture piégée à Santa Pola (province de Valence ?), attribué à l’ETA, fait deux morts.
en août
Interdiction du parti Batasuna.
lundi 16 septembre
Arrestation à Talence, en France, de Juan Antonio Ollara Gurildi, chef présumé de l’appareil militaire de l’ETA.
samedi 21 décembre
Ibon Fernandez Iradi, un chef présumé de l’ETA militaire, s’évade du commissariat de Bayonne.
2003
samedi 8 février
Un policier est assassiné par l’ETA à Andoain (Guipuzcoa).
lundi 17 mars
Le Tribunal suprême espagnol interdit le parti indépendantiste basque Batasuna, accusé d’être lié au mouvement terroriste ETA.
vendredi 30 mai
Deux policiers sont tués à Sangüesa, en Navarre, dans un attentat à la voiture piégée attribué à l’organisation basque ETA.
jeudi 4 décembre
Ibon Fernandez Iradin chef présumé de l’ETA-militaire est arrêté à Mont-de-Marsan, dans le sud-ouest de la France.
2004
samedi 17 janvier
Le chef historique du nationalisme basque, Xabier Arzalluz (71 ans) a abandonné la présidence du Parti Nationaliste basque (PNV, modéré) qu'il a dirigé pendant 23 ans, en laissant la place à un dirigeant plus jeune et plus modéré, Josu Jon Imaz (40 ans). L'Assemblée générale du PNV, réunie à Bilbao (nord), a élu Jon Imaz à la direction du principal parti basque, par 41 voix sur 69 votants. Jon Imaz avait déjà été désigné par les membres du parti, au cours d'un processus interne, en décembre dernier, et l'avait ainsi emporté sur le dauphin de Xavier Arzalluz, Joseba Egibar, porte-parole du parti, appartenant à la tendance dure du PNV.
jeudi 11 mars
Attentats islamistes contre quatre trains de banlieue et à la gare centrale de Madrid : 191 morts et 1 900 blessés. Refusant d’être accusé d’avoir fait de l’Espagne une cible pour les islamistes suite à l’engagement de Madrid dans la guerre d’Irak, le gouvernement Aznar accuse trop rapidement l’ETA et, malgré tous les indices pointant du doigt le groupe A-Qaïda, refuse de se déjuger.
dimanche 14 mars
Elections législatives : victoire du Parti socialiste de Zapatero, le Parti populaire (droite) du Premier ministre Aznar payant sa mauvaise gestion des attaques terroristes du 11 mars. Dans le détail, le PSOE arrive en tête au Congrès des députés avec 42,59 % des voix et 164 sièges ; le Parti nationaliste basque a obtenu 1,63 % (7 s., =), Eusko Alkartasuna 0,31 % (1 s., =). Au Sénat, le Parti nationaliste basque se maintient à 6 élus.
jeudi 17 juin
Les policiers antiterroristes français ont interpellé au Mans, Angers et Limoges huit personnes appartenant à l’organisation des réservistes de l’ETA.
mercredi 21 juillet
Ayant épuisé toutes les voies de ses recours juridiques en Espagne, le parti indépendantiste basque espagnol Batasuna fait appel de son interdiction de la Cour européenne des droits de l’homme.
dimanche 14 novembre
Le parti indépendantiste basque Batasuna, interdit depuis deux ans pour ses liens avec l’ETA, appelle à un vrai « débat démocratique » avec Madrid plutôt qu’au « combat militaire ».
2005
mardi 17 mai
Le Congrès espagnol a approuvé la résolution socialiste autorisant le gouvernement à engager des pourparlers avec l’ETA si l’organisation terroriste basque abandonne définitivement le recours aux armes. Seul le Parti populaire a voté contre le texte.
lundi 23 mai
Le parlement basque a élu comme sa présidente la députée nationaliste modérée Izaskun Bilbao, mettant fin à une semaine de blocage causée par l'égalité absolue entre les précédents candidats en lice.
mercredi 25 mai
Une voiture piégée par l’ETA (20 kilos d’explosifs) a explosé à 9 h 30 à Madrid, rue Rufino Gonzalez (quartier San Blas).
mercredi 20 juillet
En parvenant au sommet du Nanga Parbat (8 125 mètres), au Népal, l’alpiniste basque espagnole Edurne Pasaban devient avec huit ascensions la femme avec le plus de « 8 000 » à son actif.
vendredi 22 juillet
L’ETA a fait exploser une petite bombe devant le siège d’une entreprise de Guernica, en Biscaye. Les dégâts sont peu importants.
mercredi 28 décembre
Deux membres de l’organisation terroriste basque ETA ont été arrêtés par la police française au cours d’un banal contrôle de routine.
2006
lundi 13 février
Deux membres de l’appareil logistique de l’ETA ont été arrêtés par la police française.
mercredi 22 mars
L’organisation séparatiste basque ETA annonce un cessez-le-feu permanent à compter du 24 mars.
dimanche 11 juin
Un attentat est commis à Bidarray, contre un complexe hôtelier alors dirigé par le chef Alain Ducasse.
samedi 30 décembre
Attentat de l’ETA à l’aéroport de Madrid : deux morts.
2007
mercredi 14 février
Philippe Bidart est libéré de prison après 18 ans de détention. Chef historique de l'organisation indépendantiste basque Iparretarrak, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, une fois pour les assassinats des deux policiers en 1982 et pour le meurtre du gendarme Roger Buschman en 1987.
samedi 10 mars
Des centaines de milliers de personnes ont manifesté à Madrid à l’appel de l’opposition de droite pour dénoncer la « clémence » du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero accusé d'avoir « cédé au chantage de l'ETA » en accordant un régime de semi-liberté au détenu basque José Ignacio de Juana Chaos.
mardi 27 mars
Le parti indépendantiste basque Batasuna, interdit depuis 2003 pour ses liens avec l'ETA, a déposé les statuts d'un nouveau parti dans l'espoir de pouvoir se présenter aux élections locales du 27 mai, alors que Madrid exige qu'il condamne au préalable la violence.
mercredi 28 mars
La garde civile a lancé une vaste opération anti-ETA.
samedi 31 mars
Avec la saisie de plus de 100 kilos de composants explosifs, la garde civile espagnole poursuit sa vaste opération anti-ETA, qui a conduit au démantèlement d'un commando qui serait à l'origine de plus de 20 attentats entre 2004 et 2006.
jeudi 26 avril
Procès d’un membre de l’ETA, Jon Bienzobas : le parquet a requis contre lui une peine de 72 ans de prison pour le meurtre d’un ancien président du Tribunal constitutionnel en février 1996.
vendredi 27 avril
Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé l'arrestation à Sheffield (Angleterre) de trois membres présumés de l'organisation indépendantiste basque armée ETA.
samedi 28 avril
La justice espagnole a décidé de ne pas interdire le parti basque ANV, considéré comme proche du mouvement indépendantiste interdit Batasuna, avant les élections locales de mai.
samedi 5 mai
Le Tribunal suprême espagnol a interdit à des centaines de candidats du nouveau parti Abertzale Sozialisten de se présenter aux élections locales du 27 mai estimant qu'ils sont liés à Batasuna, le bras politique du mouvement séparatiste basque ETA.
nuit du dimanche 6 au lundi 7 mai
Des actes de violences urbaines, avec des jets de cocktails Molotov, ont été commis en Navarre (nord de l'Espagne), sans doute en « réponse » à l'interdiction de listes proches du parti indépendantiste basque interdit Batasuna.
mercredi 16 mai
La justice espagnole a décidé d'interdire le nouveau mouvement ASB, mis spécialement sur pied par le parti indépendantiste basque illégal Batasuna pour concourir aux élections locales et régionales du 27 mai.
jeudi 17 mai
Un membre de l’ETA, Jon Bienzobas, a été condamné à 30 ans de prison pour l'assassinat en février 1996 d'un ex-président du Tribunal constitutionnel espagnol, Francisco Tomas y Valiente.
mardi 5 juin
L’ETA a averti tôt dans la matinée qu'elle mettait fin à partir du 6 juin, minuit, au cessez-le-feu permanent annoncé le 22 mars 2006, dans un communiqué remis au quotidien basque espagnol Berria. Le retour à l’activité armée se fera « sur tous les fronts ».
jeudi 7 juin
Le leader de l'opposition de droite, Mariano Rajoy, a promis de « serrer les coudes » avec le chef de gouvernement socialiste Zapatero au sujet de l'ETA. Par ailleurs, trois personnes soupçonnées d'appartenance à l'organisation séparatiste basque ont été interpellées dans la matinée en France, à Bagnères-de-Bigorre.
vendredi 8 juin
La justice espagnole a emprisonné Arnaldo Otegi, le leader de Batasuna, bras politique interdit de l'ETA, accentuant sa pression sur les radicaux basques.
samedi 9 juin
Le Premier ministre Zapatero a durci le ton en avertissant l'ETA qu'il serait « implacable » face à ses menaces d'attentats.
lundi 11 juin
Le chef des conservateurs espagnols, Mariano Rajoy, a enterré, au moins provisoirement, la hache de guerre avec José Luis Rodriguez Zapatero, lui promettant son plein « soutien pour vaincre l'ETA ».
jeudi 21 juin
Un véhicule bourré de 130 kilos d'explosifs et contenant des documents liés à l'ETA a été découvert dans le sud de l'Espagne par la garde civile, à deux kilomètres de la frontière portugaise.
samedi 23 juin
Une bulle immobilière éclate en Biscaye.
mardi 26 juin
La justice espagnole a confirmé sa décision de ne pas interdire le parti basque ANV, mouvement proche du parti illégal Batasuna (bras politique interdit de l'ETA) et rejeté les demandes déposées en ce sens par des associations de victimes de l'ETA.
samedi 30 juin
Une explosion de puissance moyenne a eu lieu vers midi à l'aéroport de l'île d'Ibiza, qui avait auparavant été évacué à la suite d’un appel anonyme. La piste basque est privilégiée.
lundi 2 juillet
Trois membres présumés de l'organisation indépendantiste basque armée ETA ont été arrêtés vers 19 h, dans une voiture volée, dans le Pays basque français près de Saint-Jean-Pied-de-Port.
mardi 3 juillet
Des attentats à l'explosif ont partiellement détruit deux résidences secondaires dans la matinée à Guéthary, sur la côte basque française, sans faire de victimes.
vendredi 6 juillet
Cinq membres présumés de l’ETA récemment interpellés en France, dont trois « allait commettre un attentat en Espagne », selon les autorités espagnoles, ont été mis en examen dans la soirée à Paris et écroués.
mercredi 11 juillet
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a indiqué que le membre de l'ETA interpellé la veille à Santander (nord) faisait partie d'un commando qui allait commettre « un attentat à la voiture piégée dans les prochains jours ».
jeudi 19 juillet
Un membre présumé de l'organisation séparatiste basque ETA est sorti précipitamment d'un taxi à Torreblanca (est) avant un contrôle de la garde civile, y laissant deux sacs contenant des détonateurs et des explosifs.
mercredi 25 juillet
Un membre présumé de l'ETA, Pablo Aperribai Bediaga (en fuite depuis 2005), a été arrêté près de Tarbes, dans le sud-ouest de la France, alors qu'il tentait de voler une voiture.
jeudi 26 juillet
Enquête et surveillance dans l'Aveyron, hasard dans les Hautes-Pyrénées : quatre etarras présumés, dont le chef de l'appareil logistique de l'organisation séparatiste basque espagnole ETA, ont été arrêtés en France en moins de 48 heures.
dimanche 29 juillet
Le leader indépendantiste basque Arnaldo Otegi, en prison depuis juin, a appelé dans une interview au journal indépendantiste Gara, à la reprise d'un « processus » de paix pour régler définitivement la question basque.
lundi 13 août
Des armes, des munitions, du matériel servant à fabriquer des explosifs et des documents susceptibles d'appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA ont été découverts dans un box à Biarritz.
nuit du lundi 13 au mardi 14 août
Plusieurs incidents ont éclaté près de Bilbao, mais aussi à Saint-Sébastien où une permanence du Parti nationaliste basque (PNV, au pouvoir dans la région), a été attaquée.
nuit du mardi 14 au mercredi 15 août
La violence urbaine au Pays basque, attribuée à la jeunesse indépendantiste radicale, connaît une poussée de fièvre depuis deux jours : à minuit plusieurs personnes cagoulées ont mis le feu à un autobus à Saint-Sébastien, sans faire de victimes. Plus tard, dans la vieille ville, des cocktails Molotov et divers projectiles ont été lancés en direction des forces de l'ordre, faisant un blessé léger parmi les policiers. Deux hommes, de 20 et 21 ans, ont été arrêtés.
mercredi 15 août
Trois engins explosifs artisanaux ont été retrouvés à proximité de l'Hôtel de Chiberta à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et désamorcés.
mardi 21 août
Juliano Cavaterra, membre du parti nationaliste basque Batasuna a été interpellé dans la matinée à Bayonne.
mercredi 22 août
Les autorités françaises ont remis en liberté un membre du parti nationaliste basque Batasuna interpellé la veille à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, annonce le parti dans un communiqué.
nuit du jeudi 23 au vendredi 24 août
A 3 h 30, deux gardes civils espagnols ont été légèrement blessés dans l'explosion d'une fourgonnette piégée garée devant leur caserne à Durango, un attentat qui semble porter la signature de l'organisation indépendantiste basque ETA.
samedi 1er septembre
Quatre personnes (trois hommes et une femme), soupçonnées d'appartenance à l’ETA, ont été interpellées dans la matinée à Cahors, en France.
mercredi 5 septembre
La gendarmerie française a découvert dans la matinée à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) une « cache », contenant notamment des documents, d'un mouvement lié à la mouvance autonomiste basque française.
dimanche 9 septembre
Le groupe basque indépendantiste armé ETA, récemment mis à mal par une série d'opérations policières, a annoncé dans un communiqué qu'il « continuerait à frapper » l'Etat espagnol « sur tous les fronts ».
nuit du dimanche 9 au lundi 10 septembre
La délégation du ministère espagnol de la Défense à Logroño (nord-ouest) a été la cible d'une tentative d'attentat avortée à la voiture piégée de l'ETA.
lundi 24 septembre
Quinze personnes, des Français et des Espagnols, ont été interpellées dans la matinée sur plusieurs sites dans les Pyrénées Atlantiques dans le cadre d'une enquête sur un attentat perpétré en juin 2006, à Bidarray.
nuit du lundi 24 au mardi 25 septembre
Vers 1 h 30, une charge a explosé, sans faire de blessé devant un commissariat dans la ville basque de Zarauz, au nord de l'Espagne, provoquant de légers dégâts matériels.
jeudi 27 septembre
Sept des quinze personnes interpellées trois jours auparavant ont été libérées, rapporte Askatasuna, le comité de défense des prisonniers basques.
samedi 29 septembre
Le parti indépendantiste basque radical Batasuna a dénoncé à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) la « stratégie répressive » de l'Etat français, illustrée selon lui par la vague d'arrestations opérée cette semaine dans la région. Batasuna est un parti autorisé en France mais interdit en Espagne depuis 2003 en raison de ses liens présumés avec l'organisation armée ETA.
lundi 1er octobre
Les gouvernements espagnol et portugais ont annoncé la création d'équipes conjointes de policiers et magistrats pour lutter contre l'organisation séparatiste basque ETA, soupçonnée d'avoir une base arrière au Portugal.
mardi 2 octobre
L'un des leaders de Batasuna, Joseba Alvarez, responsable des relations internationales pour ce parti indépendantiste, a été interpellé par la police espagnole à Saint-Sébastien, sur ordre du juge Baltasar Garzon, en raison de sa participation à une manifestation interdite qui s'était déroulée le 9 septembre à Saint-Sébastien, selon une source judiciaire. Oiana Aguirre, autre responsable de Batasuna, a également été arrêtée pour le même motif.
jeudi 4 octobre
22 membres du parti indépendantiste basque Batasuna, le bras politique interdit de l'ETA, dont les principaux membres de sa direction (ainsi que deux Français), ont été interpellés dans la soirée au Pays basque espagnol sur instruction judiciaire. Par ailleurs, un ex-membre de l'organisation séparatiste basque ETA, Juan Carlos Iriarte, de nationalité espagnole, a été arrêté par la police française à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques).
vendredi 5 octobre
Le parti indépendantiste basque Batasuna a dénoncé une « vengeance » du gouvernement espagnol à des fins électorales.
samedi 6 octobre
Radicalisation dans les discours et les actes au sein de la gauche indépendantiste basque qui a dénoncé une « déclaration de guerre » de la part de Madrid. Plusieurs milliers de personnes ont défilé sans incident au Pays basque espagnol, principalement à Bilbao, Saint-Sébastien et Vitoria, pour protester contre l'opération anti-Batasuna. Une autre manifestation prévue à Pampelune et non autorisée par la préfecture a été dispersée par la police.
dimanche 7 octobre
La justice espagnole a décidé la mise en détention d'une majorité des responsables du parti indépendantiste basque Batasuna interpellés trois jours auparavant, dont le porte-parole Joseba Permach.
mardi 9 octobre
Le garde du corps d'un élu socialiste basque a été grièvement blessé à Bilbao dans un attentat portant la marque de l'ETA.
mercredi 10 octobre
Quatre personnes masquées et armées, soupçonnées d'appartenir à l'ETA, ont dérobé dans la soirée 2 000 litres de nitro-méthane, un produit chimique pouvant servir à fabriquer des explosifs, dans une usine du centre de la France, à Lorette, près de Saint-Etienne.
lundi 15 octobre
Un militaire espagnol a été blessé dans la soirée par un tir d'arme à feu d'origine inconnue près d'une caserne de Saint-Sébastien.
mardi 16 octobre
Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a formellement rejeté le plan souverainiste pour le Pays basque du dirigeant nationaliste Juan José Ibarretxe, inspiré selon ce dernier par l'exemple du processus de paix nord-irlandais. Ce plan prévoie deux consultations populaires au Pays Basque d'ici 2010 et la reconnaissance finale du droit des Basques à « décider librement » de leur futur.
mercredi 17 octobre
Batasuna, le bras politique interdit de l'ETA, dont la plupart des dirigeants viennent d'être incarcérés, prépare « sa relève », a affirmé Pernando Barrena, l'un des derniers responsables du parti indépendantiste basque encore en liberté.
lundi 29 octobre
Deux membres du groupe indépendantiste basque ETA, Juan Antonio Olarra Guridi et Ahinoa Mugica Goñi, ont été condamnés à 1 243 années de prison chacun pour un attentat perpétré à Madrid le 11 décembre 1995 et qui avait fait six morts. A ces peines de prison, s'ajoute le versement de dommages et intérêts, pour un montant global de 5 millions d'euros, que les deux membres de l'ETA devront verser aux familles des victimes, aux blessés et aux différentes parties impliqués.
dimanche 11 novembre
La police autonome basque (Ertzaintza) a désamorcé dans la matinée un engin composé de cinq kilos d'explosifs placé devant la porte d'entrée d'un tribunal de la localité de Getxo.
mercredi 14 novembre
Des perquisitions ont été conduites dans trois bars de Bayonne, Hendaye et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques) réputés pour leurs liens avec les milieux indépendantistes basques dans le cadre d'une enquête préliminaire du juge antiterroriste parisien Laurence Le Vert.
samedi 24 novembre
Plusieurs dizaines de milliers d'Espagnols ont défilé à Madrid contre le terrorisme et l'organisation basque armée ETA, une manifestation objet d'une vive polémique entre la gauche au pouvoir et la droite. Les manifestants, convoqués par l'Association des victimes du terrorisme (AVT), de tendance conservatrice, ont clamé leur volonté de « mettre en déroute l'ETA », tout en réclamant la démission du chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero. Les manifestants ont également demandé au gouvernement de déclarer illégal le parti indépendantiste basque ANV, soupçonné d'être une émanation déguisée de Batasuna, bras politique interdit de l'ETA.
lundi 26 novembre
Maria-Jesus Arriaga Martinez, une Espagnole présumée proche de l'organisation séparatiste basque ETA, a été arrêtée à Saint-Martin d'Arrossa, dans les Pyrénées-Atlantiques, en application d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités espagnoles.
vendredi 30 novembre
La justice espagnole a émis des mandats d'arrêt contre 46 membres d'organisations indépendantistes basques présumées proches de l'ETA. Les personnes visées figurent parmi les accusés du plus grand procès organisé en Espagne contre la mouvance de l’ETA, entre novembre 2006 et mars dernier. 23 des personnes concernées par ces mesures sont interpellées au Pays Basque espagnol à la suite de cette décision.
samedi 1er décembre
A 9 h 30, un garde civil espagnol a été tué et un autre grièvement blessé dans la matinée à Capbreton (Landes, France), sur le parking d’une cafétéria, lors de tirs impliquant des membres présumés d'ETA qui ont pris la fuite en voiture.
nuit du samedi 1er au dimanche 2 décembre
Un autobus a été incendié dans la localité de Getxo, au Pays basque espagnol, où se sont déroulés plusieurs autres incidents de violence urbaine dite « kale borokka ». Des conteneurs ont été brûlés et des cocktails Molotov ont été jetés sur des distributeurs de billets de banque dans la localité de Billabona.
dimanche 2 décembre
41 membres d'organisations qui seraient liées à l'ETA auraient été arrêtés à la suite du mandat d'arrêt émis deux jours plus tôt par la justice.
mardi 4 décembre
Plusieurs milliers d’Espagnols ont rendu hommage dans la soirée à Madrid au garde civil tué par l'ETA en France, lors du premier rassemblement « unitaire » contre l'organisation indépendantiste basque de ces dernières années.
mercredi 5 décembre
Quatre jours après le meurtre de deux gardes civils espagnols dans les Landes, un couple d'Espagnols d'origine basque a été interpellé dans la matinée par les gendarmes français à Châteauneuf-de-Randon (Lozère). Le couple est soupçonné d'appartenir à l'ETA. Par ailleurs, le garde civil grièvement blessé le 1er décembre est décédé.
jeudi 6 décembre
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a adressé une sévère mise en garde à l'ETA.
dimanche 9 décembre
Les deux membres de l'ETA interpellés en Lozère ont été transférés au palais de justice de Paris pour y être mis en examen dans l'enquête sur le meurtre de deux gardes civils espagnols le 1er décembre, à Capbreton (Landes). Le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero a par ailleurs annoncé la mise en place d’une unité de police conjointe franco-espagnole pour la lutte contre l’ETA.
vendredi 14 décembre
L'ETA a revendiqué les meurtres des deux gardes civils espagnols tués à Capbreton, en France, et dit vouloir frapper les forces de sécurité espagnoles « en tout lieu ».
nuit du samedi 15 au dimanche 16 décembre
Une bombe a explosé dans la localité basque de Sestao, près de Bilbao, endommageant un tribunal, et après un appel d'avertissement aux autorités revendiquant l'attentat au nom de l'organisation séparatiste ETA.
mercredi 19 décembre
47 indépendantistes basques ont été condamnés à un total de plus de 500 ans de prison pour « appartenance » ou « collaboration » avec le groupe terroriste ETA. La justice espagnole a cependant relaxé 5 accusés. Ces militants appartiennent à un conglomérat d'organisations basques agissant sur le terrain politique (Kas-Ekin), international (Xaki), médiatique et culturel (le journal Egin) ou promouvant des actions de désobéissance civile (Fondation Joxemi Zumalabe).
lundi 24 décembre
Le roi d’Espagne Juan Carlos a lancé, à l'occasion de son traditionnel message de Noël, un appel à l'unité contre le terrorisme après une année de débats souvent houleux sur la meilleure façon de combattre l'organisation séparatiste basque ETA. Mais, une bombe a explosé peu après 21 h à Balmaseda, dans le pays Basque espagnol. La déflagration n'a pas fait de victimes. Les autorités avaient été prévenues une heure auparavant par un appel anonyme.
2008
mercredi 2 janvier
L'ETA a revendiqué deux attentats commis les 16 et 24 décembre au Pays basque, qui avaient occasionnés des dégâts matériels mais pas fait de victimes, dans un communiqué au quotidien basque Gara.
samedi 5 janvier
L'organisation séparatiste basque armée ETA en appelle à l'exemple du Kosovo, qui veut proclamer son indépendance par rapport à la Serbie, pour réclamer celle du Pays basque vis-à-vis de l'Espagne, dans un entretien au journal basque Gara.
dimanche 6 janvier
Deux membres présumés de l’ETA, Igor Portu et Martin Sarasola, tous deux armés, ont été arrêtés à un poste de contrôle de sécurité dans la ville basque d'Arrasate.
lundi 7 janvier
Suite à un croquis trouvé sur l’un des deux membres présumés de l’ETA arrêtés la veille, la police a découvert une cache d’explosifs.
mardi 8 janvier
La police a découvert dans la province de Navarre une seconde cache contenant des matériaux servant à la fabrication de bombes qui appartiendrait à l'organisation basque ETA.
mercredi 9 janvier
Les deux membres présumés de l'ETA interpellés trois jours plus tôt ainsi qu'un autre en fuite sont les auteurs présumés de l'attentat du 30 décembre 2006 à l'aéroport de Madrid qui avait tué deux personnes, a annoncé le ministre espagnol de l'Intérieur.
lundi 14 janvier
Le chef de gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a fermé la porte à toute possibilité de dialogue avec le groupe basque armé ETA en cas de réélection en mars 2008.
vendredi 25 janvier
Le gouvernement espagnol a annoncé qu'il allait demander à la justice que deux partis indépendantistes basques (le Parti communiste des terres basques [PCTV] et l’'Action nationaliste basque [ANV]) soient déclarés illégaux, en raison des « preuves » montrant leurs liens avec Batasuna, le bras politique interdit de l'ETA.
mardi 29 janvier
La militante basque espagnole Ainhoa Adin Jauregui a été arrêtée à Hendaye par la police française sur ordre du juge Laurence Le Vert. Elle fait partie des 19 terroristes les plus recherchés par la justice espagnole comme membre du commando Ibarla.
mercredi 30 janvier
Le gouvernement a demandé à la Cour suprême d'interdire deux partis séparatistes basques - le Parti communiste des terres basques et l’Action nationaliste basque -, estimant qu'il s'agit des branches politiques de l'organisation ETA.
jeudi 31 janvier
La police basque a découvert des explosifs dans un tonneau de bière à Getxo, une localité du nord de l'Espagne. Les enquêteurs estiment avoir intercepté une livraison de 35 kilos d'explosifs dans les rangs de l'organisation séparatiste basque ETA.
Deux jours après son arrestation en France, la militante basque espagnole Ainhoa Adin Jauregui est remise en liberté pour charges insuffisantes.
lundi 4 février
Le parti indépendantiste basque interdit Batasuna a connu un nouveau coup dur avec l'arrestation de deux de ses derniers dirigeants encore en liberté, Pernando Barrena et Patxi Urrutia, sur ordre du juge espagnol Baltasar Garzon.
nuit du jeudi 7 au vendredi 8 février
Un petit engin explosif a provoqué d'importants dégâts dans le tribunal de Bergara, au pays basque espagnol, quelques minutes seulement après que la police a reçu un appel au nom de l'ETA avertissant de l'imminence de l'attentat. On ne déplore aucune victime.
vendredi 8 février
La justice espagnole a ordonné la suspension des activités de deux partis indépendantistes basques proches du parti interdit Batasuna, le PCTV et ANV, qui ne pourront donc pas se présenter aux élections législatives espagnoles du 9 mars. Cette suspension décidée par le juge Baltasar Garzon de l'Audience nationale, est valable pendant trois ans, et prolongeable pendant deux ans.
dimanche 10 février
Quatre personnes ont été blessées et quatre interpellées au cours de violents incidents qui ont marqué à Bilbao une manifestation d'indépendantistes basques, interdite par la justice.
nuit du dimanche 10 au lundi 11 février
La police espagnole a lancé un coup de filet contre des membres présumés du parti Batasuna, débouchant sur 14 arrestations.
mercredi 13 février
Juan Ibon Fernandez Iradi (36 ans), dit « Susper », ancien chef présumé de l'appareil militaire de l'ETA, auteur d'une évasion rocambolesque en 2002 à Bayonne, a été condamné par la cour d'assises spéciale de Paris à trente ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur un gendarme en 2001, dans les Pyrénées-Atlantiques.
jeudi 14 février
Manifestations indépendantistes au Pays basque espagnol, très peu suivies. Les militants ont notamment paralysé le trafic à Bilbao et deux se sont suspendus sous un pont surplombant une ligne de chemin de fer, empêchant les trains de passer. La police a arrêté 24 personnes et 2 autres ont été légèrement blessées.
vendredi 15 février
La police française a arrêté à Saint-Jean-de-Luz deux séparatistes basques présumés qui sont soupçonnés d'avoir participé à l'attentat à l'aéroport de Madrid en décembre 2006 qui avait fait deux morts.
mardi 19 février
La police espagnole a interpellé tôt dans la matinée à Vitoria (Pays basque) huit personnes soupçonnées d'avoir participé à des actes de violence urbaine.
samedi 23 février
Un colis piégé a explosé devant un relais de télévision et de radio à Arnotegi, près de Bilbao, au Pays basque espagnol, alors que la police avait entrepris de le déplacer à l'aide d'un robot.
nuit du mercredi 27 au jeudi 28 février
Une bombe a explosé au siège du parti socialiste de Derio, localité du Pays Basque, sans faire de blessé, en raison d'un appel téléphonique de l'ETA avertissant de l'imminence de l'explosion.
samedi 1er mars
Des dizaines de séparatistes basques se sont heurtés aux forces de polices assurant la sécurité d'une manifestation d'extrême-droite à San Sebastian. Les militants du parti de la Phalange (franquiste) s'étaient rassemblés sur la place Pie XII dans le centre de la ville pour un meeting politique, entourés par un cordon de police.
dimanche 2 mars
La police autonome du Pays basque a annoncé l'arrestation de deux membres présumés d'ETA. Oroitz Aldekoa et Agurne Salterain ont été interpellés dans le village d'Iurreta, à 32 kilomètres au sud-est de Bilbao.
vendredi 7 mars
Un ancien élu municipal socialiste de Mondragon, Isaïas Carrasco, visé par des tirs d'arme à feu au Pays Basque espagnol est décédé des suites de ses blessures. Les socialistes espagnols et la droite ont aussitôt décidé de mettre fin à la campagne électorale pour les législatives du 9 mars juste après cet attentat.
vendredi 14 mars
Le gouvernement socialiste a confirmé la possibilité d'une réforme du statut d'autonomie du Pays Basque, qui permettrait de désamorcer le plan souverainiste du chef du gouvernement régional basque, Juan José Ibarretxe.
samedi 15 mars
Le Premier ministre Zapatero a placé la lutte contre l'organisation indépendantiste basque armée ETA et les mesures contre le ralentissement économique, parmi les priorités de son futur gouvernement.
mercredi 19 mars
La police espagnole a découvert deux autocuiseurs remplis de kilos d’explosif et un minuteur près d'une route de la province centrale de Ciudad Real. Les autorités pensent que les explosifs devaient être récupérés par des membres de l'ETA.
vendredi 21 mars
Une voiture piégée a explosé vers 14 h près d'un poste de la Guardia Civil de la ville de Calahorra, dans la région de Rioja, à la suite d'un coup de téléphone des séparatistes basques de l'ETA pour avertir de l'imminence de l'attentat : un garde civil a été légèrement blessé. Les façades de deux immeubles ont été sérieusement endommagées et des morceaux de la voiture piégée ont été projetés à plusieurs dizaines de mètres.
dimanche 30 mars
Deux petites bombes ont explosé aux environs de la ville d'Azpeitia, au Pays basque espagnol, provoquant des dégâts légers à proximité d'un émetteur de télévision. Aucun blessé n'était signalé.
Les autorités du Liechtenstein ont bloqué des comptes bancaires soupçonnés d'appartenir à l'ETA, à la demande du juge espagnol Baltasar Garzon, a affirmé le journal El Pais.
mardi 1er avril
L’ETA a revendiqué l'assassinat le 7 mars de l'ex-élu socialiste Isaias Carrasco dans un communiqué envoyé au quotidien indépendantiste basque Gara.
lundi 7 avril
Le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, va proposer à l'opposition de droite un pacte en matière de lutte antiterroriste excluant tout dialogue avec l'ETA, a indiqué le numéro deux du Parti socialiste espagnol (PSOE), José Blanco, confirmant des informations de presse.
mardi 8 avril
Le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a proposé un pacte anti-ETA unitaire et un ensemble de mesures pour amortir le brusque ralentissement économique de l'Espagne, lors de son discours d'investiture avant un nouveau mandat de quatre ans.
samedi 12 avril
Une petite bombe a explosé près d'un émetteur de télécommunications dans la région de Rioja, dans le nord de l'Espagne, sans faire ni dégâts ni victimes. Un message écrit portant l'inscription « Danger, bombe de l'ETA » a été retrouvé sur place.
jeudi 17 avril
Une bombe attribuée à l’ETA a explosé vers 6 heures du matin devant un local du parti socialiste à Bilbao : sept policiers ont été légèrement blessés.
vendredi 18 avril
Les autorités espagnoles ont annoncé l'arrestation de 10 personnes soupçonnées d'avoir perpétré des attentats au nom de l'organisation séparatiste basque ETA. Les suspects, âgés entre 20 et 27 ans, sont accusés d'avoir lancé des cocktails Molotov sur un poste de police, d'avoir allumé des feux et d'avoir commis des attentats de l'organisation clandestine dans la région basque depuis 2005.
nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril
Une bombe a explosé tôt à 3 h 25 devant les bureaux du Parti socialiste à Elgoibar, une localité du Pays basque. La déflagration a causé des dégâts considérables mais n'a fait aucun blessé. Des voitures ont été endommagées et des vitres ont explosé dans le secteur.
mardi 29 avril
Une organisation indépendantiste clandestine du Pays basque français, Irrintzi, menace de multiplier ses « actions armées » pour imposer une « négociation » aux autorités françaises et espagnoles, selon un communiqué cité dans le Journal du Pays basque.
nuit du mercredi 30 avril au jeudi 1er mai
Trois bombes ont explosé au pays basques espagnol dans des attentats attribués à l'organisation séparatiste ETA qui n'ont pas fait de victime. Les trois déflagrations visaient des édifices publics traitant du traitant du travail. Une première bombe a explosé à Arrigorriaga près de Bilbao et les deux autres ont explosé à Saint-Sébastien.
samedi 3 mai
Si les pays de l'Union européenne bénéficient d'une vraie liberté de la presse, les journalistes de certains pays sont particulièrement exposés comme les Espagnols qui enquêtent sur l'organisation séparatiste basque ETA, souligne Reporters sans frontières (RSF) dans un rapport rendu public.
vendredi 9 mai
Le chef du gouvernement régional basque, le nationaliste Juan José Ibarretxe, a relancé auprès de Madrid son offre de nature « souverainiste » destinée à dépasser le conflit basque, essuyant par avance un nouveau refus « clair et net » du gouvernement espagnol.
L’ETA a revendiqué quatre attentats, commis récemment et s'en est pris au Parti socialiste espagnol et au Parti nationaliste basque (PNV), accusés de vouloir « imposer » au Pays Basque « un nouveau pacte d'autonomie ».
lundi 12 mai
Deux petites bombes, cachées dans des bulldozers près de Hernani, ont explosé avant l'aube sans faire de blessés. Elles visaient un chantier du futur réseau ferroviaire à grande vitesse qui doit relier les trois principales villes du pays basque : Bilbao, Saint Sébastien et la capitale régionale, Vitoria. Dans la soirée, une troisième bombe a explosé dans une voiture utilisée par des maîtres-chiens de la police dans un parking de Barakaldo, près de Bilbao.
mardi 13 mai
Les services canadiens de l'immigration ont annoncé qu'ils allaient expulser vers l'Espagne un terroriste basque présumé, estimant avoir suffisamment de preuves de son appartenance au mouvement séparatiste armé ETA. Ivan Apaolaza Sancho est soupçonné d'être l'auteur de l'attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie à un colonel à Madrid en 2000.
nuit du mardi 13 au mercredi 14 mai
A 3 heures, un attentat à la fourgonnette piégée portant la marque de l'ETA a tué un garde civil et blessé quatre personnes dans une caserne de la garde civile à Legutiano, au Pays basque.
jeudi 15 mai
Funérailles d’Etat pour le garde civil Juan Manuel Pinuel Villalon, tué par un attentat de l’ETA. Outre le prince héritier d'Espagne et son épouse, une partie de la classe politique lui a rendu hommage à Victoria au pays basque avant que son corps ne soit ramené à Malaga en Andalousie pour y être enterré.
dimanche 18 mai
Plusieurs centaines de personnes ont rendu un émouvant hommage aux victimes de l’ETA. C'est le nationaliste modéré Juan Jose Ibarretxe, chef du gouvernement local basque, qui présidait à la cérémonie, pendant laquelle deux artistes ont réalisé une fresque en hommage aux morts du terrorisme.
nuit du dimanche 18 au lundi 19 mai
Une camionnette piégée a explosé dans la ville basque de Getxo, après un appel téléphonique du groupe indépendantiste basque armé ETA, sans faire de victime.
mardi 20 mai
Juan José Ibarretxe s'est entretenu durant deux heures et demie avec le chef du gouvernement espagnol. José Luis Rodriguez Zapatero a refusé son plan d'auto-détermination pour le Pays basque.
nuit du mardi 20 au mercredi 21 mai
Le numéro un présumé de l'ETA, Javier Lopez Peña, dit « Thierry », a été interpellé vers 23 h 30 à Bordeaux (sud-ouest de la France) avec trois activistes, lors d'un coup de filet majeur contre le groupe indépendantiste basque. « Thierry » (49 ans) aurait pris la direction de l'appareil politique de l'organisation clandestine en 2006. En fuite depuis 1983, il serait considéré par le ministère espagnol de l'Intérieur comme l'un des responsables de l'attentat spectaculaire de décembre 2006 à l'aéroport de Madrid (deux morts) par lequel l'ETA avait de facto rompu son cessez-le-feu permanent décrété en mars de la même année.
mercredi 21 mai
Une cinquième personne a été interpellée dans la matinée au Pays basque en relation avec le coup de filet contre la direction de l'ETA : José Antonio Barandiaran, ancien maire d'Andoain (Pays Basque) sous l'étiquette d'un parti indépendantiste, Euskal Herritarrok.
jeudi 22 mai
La police régionale basque a annoncé avoir recommandé à ses agents de prendre « le maximum de précautions » face à de possibles nouveaux attentats de l'ETA.
mardi 27 mai
L'Espagne va recruter 500 gardes civils et policiers supplémentaires pour la lutte antiterroriste ces quatre prochaines années, a annoncé le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba. Ces effectifs seront affectés à la lutte contre le terroriste islamiste et contre l'organisation indépendantiste basque armée ETA.
mercredi 28 mai
En dépit de l'opposition de Madrid, le chef du gouvernement régional basque Juan Jose Ibarretxe a présenté à la presse les deux questions qu'il compte soumettre à référendum le 25 octobre. L'une porte sur la reprise du dialogue avec l'ETA, l'autre sur l'indépendance du Pays Basque.
vendredi 30 mai
Le vice-président colombien Francisco Santos a affirmé que la guérilla des FARC projetait un attentat à Madrid avec la complicité de l'organisation indépendantiste basque ETA.
dimanche 22 juin
Dans un documentaire, le président Alvaro Uribe a dénoncé des liens présumés entre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie et l'organisation séparatiste basque armée ETA. Un homme identifié comme Carlos, ex-guérillero, y affirme également que plusieurs membres de l'ETA ont reçu des formations en Colombie et qu'en échange, ils ont appris aux FARC à se servir de voitures piégées.
mercredi 24 septembre
Quatorze nationalistes basques sont interpellés à Bayonne et dans d’autres villes.
jeudi 30 octobre
Attentat de l’ETA à Pampelune. 17 personnes ont été légèrement blessées, principalement par des éclats de verre, suite à l’explosion d’une voiture piégée sur le parking du campus universitaire de Navarre.
lundi 17 novembre
Le militant basque Miguel de Garikoitz Aspiazu Rubina, dit « Txeroki », a été interpellé à Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées. Il est soupçonné d’être le chef des commandos de l’ETA.
2009
dimanche 1er mars
Elections régionales au Pays basque : le Parti nationaliste basque de Juan José Ibarretxe renforce sa première place avec 38,56 % des voix et 30 sièges (+ 8) sur 75, devançant le Parti socialiste du Pays basque-Gauche basque-PSOE de Patxi Lopez (30,70 %, 25 s., + 7). Suivent le Parti populaire d’Antonio Basagoiti (14,10 %, 13 s., - 2), Aralar (6,03 %, 4 s., + 3), Solidarité basque (3,69 %, 1 s., - 6), Gauche unie-Verts (3,51 %, 1 s., - 2) et Union, progrès et démocratie (2,15 %, 1 s., + 1). La participation était en baisse à 64,68 % (- 3,3). Malgré sa première place, le PNV perd sa pendant le pouvoir dans la province après 29 ans d’hégémonie face à la coalition anti-nationaliste PP/PSOE.
samedi 18 avril
Peu après 18 heures, la police française a interpellé trois responsables de l’ETA, dont Jurdan Martitegi (28 ans, soupçonné d’être le chef de l’appareil militaire de l’organisation séparatiste basque), à Montauriol, un petit village des Pyrénées-Orientales. Un coup de feu a été tiré.
vendredi 19 juin
Un policier a été tué près de Bilbao par l’explosion d’une bombe de l’ETA.
mercredi 29 juillet
L’ETA a commis un attentat à Burgos. Un fourgon piégé avec 200 kilos d’explosifs a détonné dans une caserne, provoquant d’importants dégâts matériels. Mais par chance, on ne déplore que 66 blessés légers.
Le Pays basque de 2000 à 2009 |